Étiquettes

, , ,

Grâce à sa supériorité militaire, l’Azerbaïdjan a atteint son objectif en peu de temps. Une coexistence pacifique des Karabakhs au sein de l’Etat azerbaïdjanais est difficilement imaginable. La menace n’est pas non plus écartée pour l’Arménie.

Markus Ackeret, Moscou 20.09.2023, 13h18

Des « forces de maintien de la paix » russes mettent des civils en sécurité dans le Haut-Karabagh (image tirée d’une vidéo des forces armées russes).Ministère russe de la Défense / EPA

Le Haut-Karabagh a résisté à la supériorité azerbaïdjanaise pendant à peine 24 heures, puis les dirigeants de la région peuplée d’Arméniens ont dû accepter le rapport de force inégal. A 13 heures (heure locale), un cessez-le-feu est entré en vigueur, ce qui équivaut à une capitulation et met déjà fin à la guerre déclenchée par l’Azerbaïdjan. Du côté du Karabagh, elle a fait au moins 32 morts et plus de 200 blessés. Pour sauver des vies humaines, il n’y a pas d’alternative au cessez-le-feu, a clairement indiqué la direction des Arméniens du Karabagh. Dans les heures qui ont suivi l’annonce de la trêve, les combats ont toutefois continué, selon des informations en provenance de la région.

NZZ