Les médias saoudiens rapportent que Riyad est toujours en train de délibérer sur une formule appropriée pour réaliser un accord de normalisation avec l’occupation israélienne.

Les médias saoudiens ont affirmé que le Royaume n’était pas pressé d’établir des relations avec « Israël » sous le parrainage des États-Unis.

Al-Riyadh, un journal saoudien de premier plan, a publié aujourd’hui un article intitulé « Une paix différente », soulignant que les négociations sur des questions cruciales seront un processus prolongé et que la recherche d’un terrain d’entente entre les parties aux négociations devrait prendre plus de temps que prévu.

Le journal souligne que les négociations visant à établir des relations avec « Israël » se dérouleront en plusieurs phases, avec un volet supplémentaire axé sur la création d’une atmosphère propice avant la conclusion de l’accord de normalisation.

Cette approche vise à construire un accord sur des bases claires, en veillant à ce que chaque partie comprenne ce qu’elle doit et ce qu’elle gagne si l’accord se concrétise.

Le prince héritier saoudien Mohammed bin Salman a admis que l’Arabie saoudite se rapprochait de la normalisation des liens avec l’occupant israélien dans une interview avec Fox News publiée la semaine dernière, le 20 septembre, ajoutant que si l’Iran se dote d’une arme nucléaire, « nous devons en avoir une. »

« Chaque jour, nous nous rapprochons », a déclaré M. Bin Salman lorsqu’on lui a demandé de décrire les discussions portant sur la normalisation des liens diplomatiques entre l’Arabie saoudite et « Israël ».

Répondant à une question sur les exigences d’un accord de normalisation, le dirigeant saoudien de facto a affirmé que « la question palestinienne est très importante. Nous devons résoudre cette question. Il a ajouté que de « bonnes négociations » avaient eu lieu jusqu’à présent.

La semaine dernière, le président américain Joe Biden et le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu sont parvenus à un consensus sur le fait que l’accord étendu avec l’Arabie saoudite devrait être ancré dans l’idée de préserver le potentiel d’une future solution israélo-palestinienne dite « à deux États ».

À l’approche de la campagne présidentielle de 2024, l’administration Biden s’emploie activement à faire progresser l’accord avec l’Arabie saoudite et « Israël », qui reste l’une des priorités de l’agenda de M. Biden.

M. Biden n’a pas présenté à M. Netanyahou une liste précise de demandes de concessions aux Palestiniens. Il a plutôt fait part de son souhait de voir « Israël » prendre des mesures qui préserveraient la possibilité d’une solution à deux États avec les Palestiniens, comme l’ont indiqué un fonctionnaire israélien et une source informée au courant de la réunion.

Al Mayadeen