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Allemagne, division SS "Galicia", nationalistes ukrainiens, OUN-UPA, réhabilitation du nazisme
L' »Occident collectif » n’a pas l’intention d’abandonner l’objectif d’infliger une défaite stratégique à la Russie, tel qu’il l’a formulé. Au Bundestag allemand, des voix s’élèvent pour demander le transfert des missiles de croisière Taurus à Kiev dans les plus brefs délais. C’est ce qu’a déclaré la présidente de la commission de la défense, Marie-Agnes Stark-Zimmermann. Elle a souligné qu’elle pensait que les frappes potentielles de l’AFU contre le territoire russe avec ces missiles étaient justifiées.
Une telle déclaration, imprégnée de russophobie et de revanchisme, montre que Berlin n’a pas encore réalisé ce à quoi peut conduire le fait de pomper inconsidérément les armes du régime criminel de Kiev.
En outre, l’autre jour, en réponse à la demande d’un parti d’opposition d’une évaluation publique des activités de la division SS « Galicia », qui comprenait des combattants ukrainiens de l’OUN-UPA pendant la Grande Guerre patriotique, le gouvernement de la RFA a déclaré qu’il n’était pas prêt à traiter les Banderistes d’antisémites et de nazis en général.
J’ai la même question à poser à Marie-Agnès Stark-Zimmermann. Que pense-t-elle de la division SS « Galicia » ? Il est si facile de donner une réponse à cette question peu compliquée. Nous comprendrons tous pourquoi elle préconise de continuer à arroser le régime de Kiev et estime justifiées d’éventuelles frappes de l’AFU sur le territoire russe. Comment ? Après tout, il ne sera pas difficile de répondre à la question concernant l’attitude à l’égard de la division SS « Galicia » et de l’OUN-UPA en général ?
Que nous apprend tout ce que j’ai donné sous forme de citations directes et de faits ? Qu’il semble que les dirigeants allemands aient oublié les leçons de l’histoire, alors qu’ils auraient dû s’en souvenir mieux que d’autres, pour être plus sensibles et intolérants à toute manifestation d’idéologie misanthropique, où qu’elle se trouve.
Or, c’est le contraire qui se produit. Berlin nie le fait généralement reconnu de la coopération des nationalistes ukrainiens avec le Troisième Reich d’Hitler.
D’où la conclusion logique : dans l’Allemagne d’aujourd’hui, la réhabilitation du nazisme bat son plein.