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Une source israélienne a déclaré à Seymour Hersh que les forces du Hamas vivraient sous terre, ce qui rendrait l’approche de Leningrad plus efficace car elle éviterait une offensive terrestre.
Selon le journaliste d’investigation américain Seymour Hersh, un vétéran de la sécurité nationale israélienne a déclaré qu' »Israël » réfléchissait à la possibilité d’utiliser une « approche de Leningrad » pour affamer les « forces du Hamas » à Gaza et éviter une invasion, ce qui, selon la source, pourrait entraîner le meurtre de près de 100 000 civils.
La source israélienne a déclaré à Hersh que « le grand débat aujourd’hui (…) est de savoir s’il faut affamer le Hamas ou tuer jusqu’à 100 000 personnes à Gaza », ajoutant que « le Hamas n’a plus que deux ou trois jours d’eau purifiée et que cela, ajouté au manque de nourriture (…) pourrait suffire à faire fuir toutes les forces du Hamas ».
L’occupation israélienne continue de bombarder les zones résidentielles et les hôpitaux, ainsi que les infrastructures vitales de la bande de Gaza, dans le cadre d’un blocus étouffant qui met en péril de nombreuses ressources vitales, telles que le carburant, la nourriture et les médicaments, le secteur de la santé étant gravement menacé par ce siège étouffant.
Les informations révélées à Al Mayadeen indiquent que la situation humanitaire à Gaza s’aggrave d’heure en heure, avec 330 000 personnes, soit 15 % de la population de Gaza, déplacées depuis le début de l’agression. Ce chiffre ne tient pas compte des familles qui se déplacent d’une maison à l’autre, ce qui signifie qu’il pourrait atteindre 33 %.
Selon les informations obtenues par Al Mayadeen, les Palestiniens ne se sentent pas en sécurité dans les écoles de l’UNRWA où ils ont l’habitude de se réfugier.
Les ministres arabes des affaires étrangères ont appelé à l’envoi « immédiat » de nourriture, de carburant et d’aide humanitaire à Gaza, exhortant l’occupant israélien à reconsidérer son blocus injuste.
La source a déclaré à Hersh que les forces du Hamas vivraient sous terre, ce qui rendrait l’approche de Leningrad plus efficace car elle éviterait une offensive terrestre.
Selon la source, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et les responsables de l’occupation doutent qu’ils puissent mener une attaque terrestre à Gaza, car ils n’ont pas été entraînés à la guerre et sont principalement utilisés comme gardes de sécurité en Cisjordanie.
La source pense également que la méthode de Leningrad pourrait pousser le Hamas à libérer des otages en échange de fournitures.
La situation est extrêmement fluide et inattendue, et « Israël » pourrait choisir de lancer un vaste assaut terrestre, selon la source.
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Le siège de Leningrad

Le siège de Leningrad est l’un des chapitres les plus sombres de la Seconde Guerre mondiale. Les forces allemandes et finlandaises, sous le commandement du dirigeant nazi Adolf Hitler, ont assiégé la ville de Leningrad en Union soviétique. L’attaque a fait environ 1,2 million de victimes, dont 140 000 enfants, pendant environ 842 jours.
Les forces nazies ont assiégé la ville de Leningrad, aujourd’hui connue sous le nom de Saint-Pétersbourg, pendant la Seconde Guerre mondiale, du 8 septembre 1941 au 27 janvier 1944, dans l’espoir de briser la résistance soviétique et de s’emparer de la ville.
Hitler a chargé les forces assiégeantes de détruire la ville dans toute la mesure du possible, à l’aide de bombardements aériens et de tirs d’artillerie, avant d’y pénétrer au printemps pour déplacer ses habitants vers des régions russes éloignées ou les faire prisonniers.
Pendant le siège de la ville par les forces nazies, les civils ont souffert de la famine, des bombardements aveugles et des raids aériens.
Les forces allemandes ont coupé Leningrad du sud et de l’ouest, encerclant la ville par terre et par mer, et empêchant tout approvisionnement d’atteindre la ville.
Les habitants de Leningrad ont beaucoup souffert pendant le siège, n’ayant plus accès à la nourriture, à l’eau, à l’électricité et aux soins médicaux. Plus d’un million de personnes ont péri de faim et de maladie dans la ville.
Des études ont montré que les tirs d’obus et les bombardements des envahisseurs représentaient 3 % des victimes du siège, tandis que la majorité d’entre elles ont succombé aux pénuries alimentaires et aux maladies dues à la pénurie de produits de première nécessité.
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