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Le ciblage des bases d’occupation américaines en Syrie intervient un jour seulement après l’attaque de bases américaines en Irak.

Deux bases militaires de l’occupation américaine en Syrie ont été prises pour cible tôt jeudi, après des mois de calme relatif, ont indiqué des sources à Al Mayadeen.

Trois drones ont pris pour cible la base d’occupation de la coalition dirigée par les Etats-Unis à al-Tanf en Syrie, située à la frontière irako-syrienne, ont ajouté les sources, notant que les drones ont pu survoler la base avant de la frapper.

Il n’y a pas encore de rapport sur les dommages et les victimes.

Par ailleurs, la base américaine Conoco, située dans la campagne de Deir Ezzor, a été frappée par deux missiles, ont poursuivi les sources, précisant qu’aucune information concernant les dégâts n’a été révélée jusqu’à présent.

Les forces américaines sont actuellement en état d’alerte sur les deux sites.

Plus tard dans la journée, la Résistance islamique en Irak a revendiqué l’attaque du champ gazier de Conoco au nord-est de Deir Ezzor.

Participer à la bataille

Les opérations d’aujourd’hui interviennent juste un jour après que des responsables de la défense américaine ont révélé que des drones avaient pris pour cible deux bases distinctes, la base aérienne d’Ain al-Asad dans le nord de l’Irak et la base aérienne d’al-Harir dans le Kurdistan irakien, causant des « blessures mineures » aux forces de la coalition sur l’un des deux sites.

Les forces de résistance de toute la région ont pris des mesures accrues contre les forces d’occupation israéliennes en raison des massacres qu’elles continuent de perpétrer à Gaza, dont le plus tragique a été l’attaque contre l’hôpital Baptiste al-Ahli, qui a fait au moins 450 martyrs.

Dès le premier jour du lancement de l’opération Al-Aqsa Flood en réponse aux crimes israéliens contre les Palestiniens et leurs lieux saints, le président américain Biden a annoncé un soutien « inébranlable » à l’entité et a immédiatement approuvé l’augmentation de l’aide militaire fournie quotidiennement.

Cette mesure est un aveu public de complicité dans tous les crimes israéliens contre les civils à Gaza, qui ont jusqu’à présent entraîné le martyre d’au moins 3 500 civils, dont la plupart sont des enfants, des femmes et des personnes âgées.

Les factions irakiennes avaient précédemment promis qu’elles « ne resteraient pas les bras croisés face au génocide en cours contre les Palestiniens de Gaza ».

Un porte-parole des Kataib Hezbollah irakiens a déclaré mercredi que la Résistance irakienne avait officiellement rejoint la bataille en faveur de la Palestine et de sa Résistance, annonçant que le groupe avait effectué ses premières frappes sur des bases américaines.

Jaafar al-Husseini a déclaré à Al Mayadeen que la Résistance irakienne était responsable des opérations visant les bases d’Ain al-Asad et d’al-Harir, promettant d’en mener d’autres avec plus d’intensité.

Avec cette déclaration, le porte-parole militaire a annoncé que la Résistance irakienne a rejoint la bataille à partir d’aujourd’hui et a promis de continuer à diriger ses frappes vers les bases américaines.

Revenant sur les déclarations de Biden, al-Husseini a souligné que les États-Unis sont un partenaire essentiel dans l’assassinat des enfants de Gaza et qu’ils doivent donc en assumer les conséquences.

Parallèlement, le chef des Forces de mobilisation populaire irakiennes, Faleh al-Fayyad, a déclaré dans une interview accordée à Al Mayadeen samedi que l’Irak s’acquitterait de « toutes ses obligations envers les Palestiniens, que ce soit au niveau de l’aide ou sur le plan militaire ».

Al Mayadeen