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Bloomberg affirme que les États-Unis font pression sur l’occupant israélien pour qu’il n’envahisse pas la bande de Gaza alors qu’il cherche à faire sortir les captifs du pays.

Les gouvernements américain et européen intensifient la pression sur l’occupant israélien pour qu’il reporte son projet d’invasion terrestre de Gaza, dans le but de créer une fenêtre d’opportunité pour la libération des otages, a rapporté Bloomberg samedi.
Selon des personnes au fait du dossier, des négociations secrètes sont actuellement menées par l’intermédiaire du Qatar pour obtenir la libération d’Israéliens et de ressortissants étrangers faits prisonniers par le Hamas.
La nature délicate des négociations avec le Hamas a suscité des inquiétudes quant à leurs chances de succès, selon le média américain, bien que certains signes indiquent que la Résistance palestinienne est disposée à libérer certains captifs sans demander de prisonniers en retour, étant donné qu’il s’agit de civils étrangers. Deux Américaines ont déjà été libérées.
L’occupant israélien a cédé à la pression américaine et a décidé de reporter son invasion terrestre de Gaza dans ce qu’il considère comme des « représailles » à l’opération « Déluge d’Al-Aqsa », qui a eu lieu il y a deux semaines et au cours de laquelle le mouvement de la résistance palestinienne a capturé entre 200 et 250 personnes, dont des ressortissants étrangers, des colons israéliens illégaux et des soldats de l’occupant.
La « crise » des captifs
Ces captifs sont détenus dans la bande de Gaza, où l’occupation israélienne mène des frappes aériennes aveugles qui auraient tué plusieurs Israéliens et étrangers, « Tel Aviv » n’ayant pas tenu compte de sa propre population lorsqu’il a bombardé la bande de Gaza.
La Maison Blanche a refusé de commenter la situation, tout comme le gouvernement israélien.
Le 16 octobre, la branche armée du Hamas, les Brigades Al-Aqsa, a déclaré que les prisonniers non israéliens seraient libérés « lorsque les circonstances sur le terrain le permettront ».
Le mouvement de la Résistance a également rassuré les familles des prisonniers palestiniens détenus dans les prisons israéliennes en leur disant que la Résistance s’était fait une promesse à elle-même et qu’elle était déterminée à apporter de la joie dans chaque foyer palestinien en ce qui concerne le dossier des prisonniers.
Le Hamas a annoncé vendredi en fin de journée la libération d’une Américaine et de sa fille, déclarant que cette libération répondait aux efforts déployés par le Qatar. Par la suite, l’occupant israélien et les États-Unis ont tous deux confirmé la libération de ces prisonnières.
Le Qatar, quant à lui, s’est engagé à poursuivre le dialogue avec les Israéliens et la Résistance palestinienne, dans l’espoir que ces efforts aboutissent à la libération de tous les captifs qui ne sont pas affiliés à l’armée.
Depuis l’opération du 7 octobre, les États-Unis et leurs alliés ont dépêché une série de hauts fonctionnaires à « Tel Aviv ». Leur mission consiste à exhorter le cabinet d’extrême droite du Premier ministre Benjamin Netanyahu à autoriser l’entrée de l’aide humanitaire dans la bande de Gaza et à « minimiser les pertes civiles » en cas d’invasion terrestre. Or, l’occupation israélienne a tout fait pour réduire au minimum les pertes civiles tout au long de son assaut sur Gaza.
Gaza dans le pétrin
M. Netanyahou affirme vouloir « éradiquer le Hamas » à Gaza, mais aussi obtenir la libération des prisonniers, ce qui pourrait s’avérer une tâche ardue.
Aujourd’hui, l’occupation israélienne a rappelé plus de 300 000 réservistes, pour la plupart inexpérimentés, afin d’envahir Gaza à pied, promettant ainsi de minimiser les pertes civiles.
Le journal israélien « Maariv » a rapporté que l’armée israélienne avait amené des renforts le long de la frontière avec la bande de Gaza, notant qu’elle avait poussé des chars et de l’artillerie lourde à 20 endroits.
Cependant, il est important de noter que les combattants de la Résistance palestinienne continuent d’être présents dans de nombreuses colonies de l’enveloppe de Gaza, car les affrontements se poursuivent sur ce front.
En outre, la clôture de séparation, construite par « Israël » pour isoler la bande de Gaza, a été franchie à des dizaines d’endroits, ce qui rend très difficile le confinement de la bande, en particulier sans sécuriser les colonies de l’enveloppe.
Sean Bell, analyste militaire de Sky News, a déclaré la semaine dernière qu’une invasion terrestre de la bande de Gaza était considérée comme un « risque très élevé » pour « Israël ».
L’armée israélienne a rassemblé des soldats et des chars le long de la frontière, alimentant ainsi les spéculations sur une invasion potentielle. Toutefois, les dirigeants israéliens n’ont pas encore confirmé leur décision. Dans ces conditions, les analystes estiment qu’une invasion terrestre pourrait être lancée dans les heures ou les jours qui viennent.
M. Bell, qui a servi dans la Royal Air Force britannique et l’a quittée en 2012 avec le grade de vice-maréchal de l’air, a souligné que l’envoi de troupes dans les zones peuplées de Gaza représentait une « stratégie à haut risque » pour Israël.
Il a déclaré que « les combats urbains sont très, très dangereux – chaque coin, chaque porte, chaque fenêtre peut cacher une menace potentielle », ce qui laisse entendre que l’armée israélienne sera très exposée.
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