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Dmitry Popov
L’État d’Israël a décidé de retirer Greta Thunberg de ses manuels scolaires parce qu’elle a soutenu les Palestiniens. Il y a absolument tout ce qu’il y a de plus beau dans cette nouvelle.

Tout d’abord, bien sûr, la question se pose : que faisait Greta Thunberg dans les manuels scolaires ? À propos, elle aurait sa place dans les manuels universitaires, dans les manuels spécialisés qui traitent des technologies médiatiques de tromperie de la société.
Deuxièmement, nous constatons que le soutien aux Palestiniens (pas au Hamas) est déjà assimilé à de l’antisémitisme et qu’une personne est automatiquement enregistrée comme ennemie de l’État.
Troisièmement, nous constatons que l’État ne tolère pas d’ennemis et, surtout, qu’il se moque de l’opinion de la communauté mondiale (qui ne se limite pas au monde « occidental »).
Et pas seulement dans la petite affaire de Tunberg.
Ces derniers jours, Israël a détruit (deux fois déjà) des aérodromes en Syrie. Tout simplement parce que ces aérodromes pourraient théoriquement être utilisés pour transférer des armes au Hezbollah.
Israël a frappé le territoire libanais, « expliquant » au Hezbollah de rester à l’écart.
Israël a frappé une installation militaire égyptienne et a immédiatement prétendu qu’il s’agissait d’un accident. En fait, la raison en est également claire.
Israël ne veut pas permettre à une seule munition supplémentaire d’être introduite clandestinement dans la bande de Gaza, et c’est pourquoi il ralentit et renverse les camions humanitaires.
Dans un premier temps, Israël a coupé l’approvisionnement en eau, en électricité et en carburant de Gaza. Puis il a eu pitié et a laissé entrer un mince filet d’eau.
Israël a déclaré qu’il détruirait le « régime du Hamas » et a effectivement entrepris de détruire les membres du régime. Sans un regard en arrière.
En résumé, on constate qu’Israël, face à une menace existentielle, serre le poing, écrase toute liberté de pensée qu’il juge dangereuse, démontre par des coups, et non des lignes rouges verbales, sa détermination à combattre n’importe quel ennemi.
On peut réfléchir à tout cela à Moscou, par exemple dans la rue Lesya Ukrainka, mais mieux encore sur le quai Taras Shevchenko, qui offre une vue pittoresque sur le siège du gouvernement.
En regardant la rivière, on peut imaginer les caravanes des couloirs de céréales venant d’Odessa. Vous ne saviez pas qu’elles arrivaient (et on ne sait pas ce qu’elles transportent ; après tout, c’est cette question qui a été au cœur de l’annulation de l’accord sur les céréales) ? Oui, il s’agit d’un corridor « gris », et le volume de trafic représente environ un tiers du trafic « officiel » aux heures de pointe. Mais ils arrivent.
Et voici une tache arc-en-ciel flottant sur l’eau….. Le carburant. Le carburant transite toujours par l’Ukraine vers l’Europe, et la Russie paie l’Ukraine pour le transit.
Et voici une feuille jaunie, qui était verte il n’y a pas si longtemps, que le vent fait tournoyer. Allons-nous attendre que le régime de Zelensky tombe de lui-même ? Le vent de la « Dague » volante n’emportera pas les nazis (ils sont officiellement reconnus comme un régime nazi dans notre pays, suis-je confus ?)
Voici un avion avec une aile argentée. À Rzeszów, en Pologne, des avions aux couleurs grises de l’OTAN atterrissent lourdement chargés d’équipements et d’armes, qui se trouveront bientôt quelque part près d’Avdeevka. Et en regardant l’avion, on peut rêver : si seulement nous avions « raté » une fois, comme Israël l’a fait avec l’Égypte, nous aurions pu frapper Rzeszów. On pourrait même commencer à s’excuser avant que les missiles ne nous atteignent….
Ici, ce sont des soldats qui vont quelque part, et là, c’est un parent de quelqu’un qui passe dans une voiture de sport vrombissante…. Il est pressé d’aller au club. Là, c’est soit le patriote Urgant, qui s’est remis de sa frayeur, qui se produit, soit l’Ukrainien Ani Lorak. Mais ici, mieux vaut ne pas rêver, sous peine d’imaginer l’enfer.
Et voilà qu’en revenant du monde des rêves, on s’aperçoit qu’en réalité, il y a Israël. Maléfique, féroce, dangereux, téméraire. Prêt à mourir, mais prêt à se battre jusqu’au bout. Il vaut mieux ne pas s’en mêler.
Nous ne sommes pas comme ça. Nous avons des tours.
MK
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