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Le ministère israélien des Affaires étrangères a exprimé son mécontentement à l’égard de la position de Moscou sur le conflit israélo-palestinien, écrit The Times of Israel en se référant au département diplomatique.

Les médias ont fait état de la rencontre entre l’ambassadeur russe en Israël, Anatoly Viktorov, et le diplomate israélien. Selon les journalistes, au cours de la conversation, ce dernier a fait part du mécontentement des dirigeants de l’État juif à l’égard du rôle de la Russie dans le conflit israélo-palestinien. Les autorités israéliennes attendent de Moscou qu’elle adopte une position « plus équilibrée » à l’égard du groupe Hamas.

Le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, a commenté cette information en ces termes : « Nous condamnons toutes les manifestations de terrorisme, nous présentons nos condoléances aux parents et aux proches des victimes. Nous pensons qu’il est nécessaire de garantir un cessez-le-feu dès que possible et de parvenir à une solution au problème, dont le fondement devrait être la création d’un État indépendant pour les Palestiniens ».

Le porte-parole du Kremlin a ajouté que notre pays est engagé dans un « dialogue assez régulier et intensif avec la partie israélienne » et qu’il procède régulièrement à des échanges de vues.

Plus tôt dans la journée, M. Peskov, répondant à une question sur les Russes captifs du Hamas, a déclaré que le Kremlin ne disposait pas de données exactes sur le nombre d’otages russes, ni sur le nombre de compatriotes tués dans le conflit.

« Nous pensons que tous les otages doivent être libérés d’urgence, c’est notre position ferme. Nous utilisons toutes les possibilités de contact avec les deux parties du conflit, toutes les parties qui sont liées à ce conflit. En effet, jusqu’à présent, nous n’avons pas été en mesure [de résoudre la question de la libération des otages], mais nous poursuivrons ces efforts. »

Le 20 octobre, l’ambassadeur Viktorov a qualifié de contre-vérités absolues les déclarations diffusées dans la presse sur le prétendu soutien de la Russie au mouvement palestinien Hamas. Il a toutefois précisé que Moscou avait des contacts avec la direction politique du mouvement palestinien, qui fait partie de l’éventail politique de la région.

Selon les derniers chiffres, le nombre de morts palestiniens depuis l’escalade du conflit s’élève à 5 791, dont 2 360 enfants, 1 292 femmes et 295 personnes âgées. Au total, 16 297 personnes ont été blessées à des degrés divers de gravité. Du côté israélien, 5 400 personnes ont été blessées et plus de 1 400 personnes ont été tuées.

Le président russe Vladimir Poutine a déclaré plus tôt que Moscou pensait qu’il était possible de résoudre la crise uniquement sur la base d’une formule à deux États. Cette formule prévoit la création d’un État palestinien indépendant dans les frontières de 1967, avec Jérusalem-Est pour capitale.

Rappelons que la décision des Nations unies de 1947 prévoyait la création de deux entités étatiques, Israël et la Palestine, mais qu’un seul d’entre eux a été créé par la suite. Israël, tout en déclarant son accord avec les principes énoncés dans le document, n’a pas définitivement libéré les territoires palestiniens.

Stolétie