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Le ministre extrémiste d’Otzma Yehudit a été interrogé dans une interview avec Radio Kol Berama sur la question de savoir si une bombe atomique devait être larguée sur Gaza, ce à quoi il a répondu que c’était « l’une des possibilités ».
M. Eliyahu a également souligné qu’il était fermement opposé à l’acheminement de toute aide humanitaire à Gaza, une déclaration qu’il a étayée en disant : « Nous ne donnerions pas d’aide humanitaire aux nazis ».
« Il n’existe pas de civils non impliqués à Gaza.
Il regarde également Gaza avec avidité, affirmant qu’il est favorable à ce que l’occupation israélienne prenne le contrôle du territoire, ainsi qu’à la restauration des colonies qui s’y trouvaient avant que l’occupation israélienne n’en soit expulsée de force par la lutte armée, il y a plus d’une dizaine d’années.
Eliyahu estime que le nord de la bande de Gaza n’a pas le droit d’exister et, interrogé sur le sort du peuple palestinien, il a déclaré qu’il pouvait « aller en Irlande ou dans les déserts ». Les monstres de Gaza devraient trouver une solution par eux-mêmes ».
Le mouvement de résistance palestinien Hamas a condamné les commentaires du ministre israélien, soulignant qu’ils sont la preuve de la nature fasciste du régime israélien.
Enfin, il a souligné que quiconque brandit le drapeau palestinien « ne devrait pas continuer à vivre sur la surface de la terre ».
Sentiment fasciste
Eliyahu n’est pas le seul, car ce sentiment d’éradication des Palestiniens et le fait que la vie des Israéliens compte plus que celle des Arabes sont monnaie courante dans une entité où la suprématie sioniste est prédominante. Par exemple, le ministre de la police Itamar Ben-Gvir avait déjà déclaré que son droit et celui de sa famille à voyager en toute sécurité en Cisjordanie occupée étaient plus essentiels que ceux des Arabes, minimisant ainsi une série d’assassinats dans des villages arabes.
Lors d’une interview accordée à la chaîne 12 d’Israël en août, M. Ben-Gvir a désigné la Cisjordanie par son nom biblique, affirmant que son droit, « ainsi que celui de ma femme et de mes enfants, de se déplacer sur les routes de Judée et de Samarie est plus important que le droit de circuler des Arabes ».
Bien que cette nouvelle ne soit pas une surprise, Ben-Gvir a déjà appelé le gouvernement israélien à lancer une opération militaire de grande envergure en Cisjordanie occupée, ajoutant que les forces d’occupation devaient « éliminer les terroristes » – en référence aux Palestiniens qui défendent leurs terres occupées.
Il a ouvertement déclaré à Mohammad Magadli, journaliste arabe et intervieweur de la chaîne : « Désolé Mohammad, mais c’est la réalité. C’est la vérité. Mon droit à la vie passe avant leur droit à la liberté de mouvement ».
En outre, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a déclaré en juin qu' »Israël » devait « éliminer les aspirations [des Palestiniens] à un État ».