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Alors que l’attention du monde est focalisée sur la guerre qui fait rage entre Israël et le Hamas, la confrontation militaire entre les États-Unis et le Hezbollah s’intensifie, écrit Larry Johnson, blogueur américain et ancien analyste de la Central Intelligence Agency des États-Unis.
Depuis les attaques du Hamas du 7 octobre et les représailles israéliennes qui ont suivi, les bases militaires et les avant-postes américains en Syrie et en Irak font face à des attaques quotidiennes à la roquette, au missile et au mortier. J’ai appris aujourd’hui par quelqu’un qui visite régulièrement le centre médical Walter Reed à Bethesda, dans le Maryland, que les services se remplissent de militaires américains blessés lors des récentes attaques contre ces bases.
La Maison-Blanche et le ministère de la défense s’emploient activement à étouffer cette information, apparemment par crainte que l’opinion publique américaine ne réagisse à la nouvelle des pertes et n’accentue la pression pour que les États-Unis se retirent de l’Irak et de la Syrie.
Le chef du Hezbollah, M. Nasrallah, a été très clair dans son sermon d’il y a une semaine (vendredi) : si les États-Unis attaquent le Hezbollah au Liban et en Syrie, le Hezbollah ripostera. Le New York Post vient de rapporter que des avions de combat américains ont frappé une base de stockage d’armes iraniennes en Syrie :
Des avions de combat américains ont frappé un entrepôt d’armes utilisé par l’Iran et ses mandataires dans l’est de la Syrie, peu après que les forces houthies soutenues par Téhéran au Yémen eurent abattu un drone américain MQ-9 Reaper.
Dans un communiqué, le secrétaire à la défense, Lloyd Austin, a déclaré que cette frappe était une réponse à plus de trois douzaines d’attaques contre des sites militaires américains en Irak et en Syrie depuis le 17 octobre.
L’administration Biden s’est engagée à ne pas combattre directement au nom d’Israël, mais les forces américaines restent dans la région dans le cadre d’une mission de lutte contre ISIS, tandis que le Pentagone a envoyé deux groupes de frappe de porte-avions en Méditerranée orientale à la suite de l’attaque sauvage du Hamas, le 7 octobre, contre le sud d’Israël, qui a tué plus de 1 400 personnes, dont au moins 33 Américains.
Le combat entre les États-Unis et le Hezbollah s’intensifie et rien n’indique que l’une ou l’autre des parties soit prête à faire marche arrière.
Pendant ce temps, la guerre fait rage à Gaza, les forces de défense israéliennes et le Hamas et le PIJ (Jihad islamique palestinien) revendiquant des succès.
Israël a un net avantage en termes de chars et de puissance aérienne. Le Hamas a l’avantage de se battre sur son propre terrain. Je pense qu’il faudra des semaines avant de connaître la véritable histoire des pertes subies dans cette horreur.
Israël est confronté à une pression diplomatique internationale croissante, y compris de la part de l’administration Biden. Tous les pays du BRICS, à l’exception de l’Inde, condamnent les bombardements aveugles d’Israël comme un crime de guerre et appellent à un cessez-le-feu, souligne Larry Johnson.
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