Un ancien responsable militaire israélien met en lumière la vaste gamme de drones du Hezbollah, qui pose d’énormes problèmes aux systèmes de défense aérienne israéliens.

Les médias israéliens ont accordé un intérêt particulier à l’utilisation de drones dans les opérations du Hezbollah contre l’occupation israélienne.

Les drones sont la nouvelle arme que le Hezbollah a introduite dans les confrontations avec l’occupation israélienne, et le parti cherche à tester cette arme à plus grande échelle près de la frontière nord, a rapporté la chaîne israélienne 13.

Auparavant, Shahar Shochat, général de brigade de réserve dans les forces d’occupation israéliennes et ancien commandant de plusieurs unités de défense aérienne, a déclaré que la bataille en cours entre le Hezbollah et les forces d’occupation israéliennes marque la première utilisation à grande échelle de drones.

L’ancien fonctionnaire a déclaré que des discussions sont en cours au sujet d’une « famille de drones qui se vantent d’un large éventail de capacités, qui vont des versions de petite taille qui peuvent transporter peu d’armes, une petite quantité d’explosifs, et peuvent voler sur une distance limitée, à des [drones] plus avancés tels que le Shahed 136 et d’autres, capables de voler sur des dizaines ou des centaines de kilomètres et de transporter des dizaines de kilogrammes de matériel explosif ».

Shochat a souligné la difficulté de détecter et d’identifier les drones par les systèmes de défense aérienne, en raison de plusieurs facteurs, notamment le fait qu' »Israël » fait voler ses propres drones dans les mêmes espaces.

L’ancien responsable militaire a souligné que l’interception des drones n’est pas moins difficile que les deux étapes initiales de détection et d’identification.

Le Hezbollah élargit le champ de la confrontation

En novembre, le Hezbollah a introduit de nouvelles armes de son arsenal dans sa confrontation avec les forces d’occupation israéliennes. Il s’agit notamment du tir de systèmes de roquettes à lancement multiple sur « Kiryat Shemona », de l’utilisation de drones suicides dans des attaques contre des sites militaires de l’occupation israélienne et du tir d’une charge assistée par roquette, baptisée Burqan.

Le Burqan, qui a été largement utilisé par le Hezbollah dans sa lutte contre le terrorisme en Syrie, a été déployé pour la première fois contre des cibles israéliennes. L’engin transporte entre 300 et 500 kg de matière explosive et a été amélioré depuis sa première version en Syrie, ce qui lui confère une plus grande portée de tir.

Le 11 novembre, le Hezbollah a utilisé pour la deuxième fois des drones d’attaque pour cibler les forces d’occupation israéliennes. Dans un premier temps, le groupe a visé la caserne « Yiftah Kadesh », dans le village libanais occupé de Qadas, avec un drone, tandis que les deux autres ont ciblé le rassemblement nouvellement établi à l’est de « Hatzorit Yehoshua », dans le village libanais occupé d’al-Nabbi Yashouaa.

Jusqu’à présent, le Hezbollah n’a pas introduit de drones transportant de grandes charges utiles, mais les deux attaques qui ont eu lieu les 2 et 11 novembre ont pu contourner les systèmes de défense aérienne israéliens et atteindre directement leurs cibles.

Al mayadeen