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Nissim Vaturi estime que « Israël » a été « trop humain » après que le cabinet de guerre du Premier ministre Benjamin Netanyahu a cédé à la pression internationale pour autoriser l’aide à Gaza, comme il l’a dit.
Le vice-président de la Knesset et membre de la commission des affaires étrangères et de la sécurité de la législature, Nissim Vaturi, a explicitement appelé à brûler complètement Gaza et a souligné que « Israël » doit s’abstenir d’autoriser l’aide dans la bande jusqu’à ce que tous les captifs soient libérés.
Vaturi a déclaré qu’il estime que « Israël » a été « trop humain » après que le cabinet de guerre du Premier ministre Benjamin Netanyahou a cédé à la pression internationale pour permettre l’entrée de deux camions de carburant par jour à Gaza.
Après plus d’un mois d’interdiction totale par Israël de l’entrée de carburant à Gaza, provoquant par la suite un effondrement du secteur de la santé, entre autres besoins de survie pour 2,2 millions de Palestiniens, L’occupation israélienne a permis l’entrée de carburant à Gaza il y a trois jours, mais a interdit sa livraison aux hôpitaux.
Le premier camion transportant le produit énergétique est entré dans la bande de Gaza mercredi en provenance d’Égypte, ont confirmé des responsables de l’ONU.
« Toute cette préoccupation à savoir s’il y a ou non Internet à Gaza montre que nous n’avons rien appris. Nous sommes trop humains. Brûlez Gaza maintenant, rien de moins ! » écrit Vaturi dans un post sur X.
לא להכניס דלק, לא להכניס מים עד שהחטופים חוזרים!
— ניסים ואטוריNissim Vaturi🇮🇱 (@nissimv) 17 novembre 2023
« Ne laissez pas entrer de carburant, ne laissez pas entrer d’eau jusqu’à ce que les otages soient de retour! » a-t-il ajouté.
Le tweet appelant à l’incendie total de Gaza a depuis été supprimé, bien que l’appel à bloquer l’entrée de l’aide à Gaza soit toujours en hausse.
Cela arrive alors qu’un autre membre de la Knesset, « le ministre israélien du Patrimoine », Amichai Eliyahu, a affirmé que « l’une des possibilités » était de larguer une bombe nucléaire sur Gaza.
Une brèche éhontée
Selon le directeur de l’agence de secours de l’ONU à Gaza (UNRWA), 24000 litres (environ 6340 gallons) de carburant diesel sont arrivés à Gaza aujourd’hui – la moitié du chargement d’un pétrolier – ce qui ne fait qu’effleurer la surface des besoins de survie des 2,2 millions de personnes.
Andrea De Domenico, chef du Bureau de la coordination des affaires humanitaires dans les Territoires palestiniens occupés, a déclaré lundi que l’équipe de l’ONU manque de carburant pour les camions et les chariots élévateurs essentiels au déchargement et à la livraison de l’aide humanitaire à Gaza.
Il a ajouté que les pauses humanitaires déclarées par « Israël » ont été effectuées uniquement par l’OIF, principalement comme un moyen d’évacuer la zone nord dans des conditions relativement sûres.
Le rapporteur spécial de l’ONU sur les droits de l’homme à l’eau potable et à l’assainissement, Pedro Arrojo-Agudo, a souligné hier que la prévention de l’approvisionnement en eau potable viole le droit international humanitaire et les droits de l’homme.
« Chaque heure qui passe alors qu’Israël empêche l’approvisionnement en eau potable dans la bande de Gaza, en violation flagrante du droit international, expose les habitants de Gaza au risque de mourir de soif et de maladies liées au manque d’eau potable », a déclaré Arrojo-Agudo.
Il a averti que l’impact sur la santé publique et l’hygiène à Gaza serait « inimaginable » et pourrait entraîner plus de morts civiles que le nombre déjà important de victimes du bombardement. Il a souligné la nécessité d’une action urgente pour prévenir une crise.
Groupe Gaulliste Sceaux 
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