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Un drone israélien Hermes 450 a été abattu par le Hezbollah, le 18 novembre 2023 (illustration)
Un drone israélien Hermes 450 a été abattu par le Hezbollah, le 18 novembre 2023 (illustration)

Le rythme de la confrontation s’accélère à la frontière libano-palestinienne, alors que la Résistance au Liban, branche armée du Hezbollah, continue de cibler des sites et des attroupements de l’occupation israélienne avec des missiles et des armes appropriées et d’y réaliser des pertes confirmées.

La résistance a annoncé, ce samedi à l’aube, que ses combattants ont abattu, avec un missile sol-air un drone israélien de type Hermes 450 qui est un avion de combat multi-missions.

Elle a indiqué dans un communiqué que « l’épave de l’avion israélien a été vue tomber au-dessus de la région de Galilée ».

L’analyste de la television libanaise Al-Mayadeen pour les affaires militaires et stratégiques, Charles Abi Nader, a expliqué que le drone abattu par la résistance est un avion de surveillance et de renseignement, mais aussi un avion de combat, ce qui signifie qu’il fonctionne dans les deux sens.

Abi Nader a confirmé que le drone Hermes 450 est un avion doté de capacités avancées, avec une durée de vol allant jusqu’à 20 heures, expliquant « qu’il s’agit d’une caractéristique unique, vu qu’il s’agit d’une très longue période de surveillance et d’opérations de combat ».

Et d’ajouter : « l’une de ses caractéristiques est qu’il est capable de cibler à longue portée avec des missiles guidés ou semi-guidés, et qu’il a également une portée opérationnelle de 200 kilomètres ».

Abi Nader a estimé que « ce développement militaire était attendu, car la voie de l’introduction récente d’armes de haute qualité par la résistance libanaise était clairement une voie progressive et constante ».

Il a également souligné « qu’abattre un avion comme celui-ci nécessite des capacités spécifiques », notant une « augmentation du niveau de défense aérienne du Hezbollah ».

Il a estimé que « cette étape constitue un tournant important et fondamental ».

« La spécificité de cette question est qu’elle s’est produite sur le front du nord, sur lequel il y a eu récemment une forte pression après que tous les dispositifs de surveillance au sol de l’occupation ont été aveuglés par les frappes de la Résistance ».

Selon lui, « cette réussite a eu pour effet de réduire le niveau de la structure défensive de l’ennemi sur ce front, ainsi que le niveau des armes auxquelles l’occupation a récemment eu recours à la frontière, à savoir les drones, qui sont devenus complètement et efficacement menacés ».

Il est à noter que l’inquiétude de l’occupation concernant le front nord s’intensifie en raison des attaques croissantes de la résistance islamique au Liban.

Plus tôt, les médias israéliens ont souligné que l’occupation « est en état de défense dans le nord, en raison des frappes et des blessés dans les rangs de Tsahal », soulignant que le Hezbollah a appris « à se fortifier et à apprendre les techniques de l’armée de l’air ».

Al Manar