Étiquettes
La correspondante d’Al Mayadeen, Farah Omar, et le caméraman Rabih Me’mari, ont été martyrisés aujourd’hui par un bombardement israélien qui les a délibérément visés alors qu’ils venaient de terminer leur émission en direct.

La correspondante d’Al Mayadeen, Farah Omar, et le caméraman Rabih Al-Me’mari ont été assassinés aujourd’hui lors d’une frappe aérienne israélienne sur leur site à Tayr Harfa, au Sud-Liban.
Un avion de guerre israélien a tiré deux roquettes sur le site de Farah et Rabih.
Farah et Rabih venaient de terminer une émission en direct à 10 heures, donnant des informations sur les derniers bombardements israéliens au Sud-Liban. Farah et ses collègues ont été pris pour cible peu après la fin de leur émission.
« Israël n’a pas hésité à prendre pour cible des journalistes, et l’a fait à de nombreuses reprises au cours du mois dernier, tant à Gaza qu’au Sud-Liban.
Peu après le début de l’opération Al-Aqsa Flood et alors que les bombardements israéliens sur le Sud-Liban commençaient à s’intensifier, « Israël » a bombardé des journalistes qui couvraient les événements dans le Sud, tuant le journaliste de Reuters Issam Abdallah, blessant deux autres journalistes de Reuters et une équipe d’Al-Jazira.
Le 13 novembre, « Israël » a de nouveau lancé une attaque contre des équipes de journalistes, dont celle d’Al Mayadeen, dans la ville libanaise de Yaroun, près de la frontière. Heureusement, l’attaque n’a pas fait de blessés.
L’assassinat intentionnel de nos chers collègues Farah et Rabih survient après que le cabinet de guerre israélien a approuvé, le 13 novembre, une réglementation permettant au gouvernement d’occupation d’interdire et de fermer le réseau de médias Al Mayadeen.
Selon cette décision, Al Mayadeen porterait atteinte à la « sécurité nationale » israélienne.
Commentant cette question, le président du conseil d’administration d’Al Mayadeen Media Network, Ghassan Ben Jeddou, a confirmé, lors d’une interview accordée à Al-Nour Radio, que la décision « d’Israël » d’interdire Al Mayadeen « n’était pas une décision technique. Ce n’était même pas une décision politique. En fait, il s’agissait d’une décision militaire liée à la sécurité nationale d’Israël ».
« Pour la première fois dans l’histoire, le cabinet de guerre, chargé par les États-Unis de prendre les décisions les plus importantes au cours de cette guerre, s’est réuni pour discuter du réseau Al Mayadeen comme d’un sujet inscrit à son ordre du jour », a-t-il expliqué.
Vous devez être connecté pour poster un commentaire.