Les nouveaux visages du fascisme

Dans une interview, le président israélien Isaac Herzog cherche à maintenir le soutien occidental en affirmant que la guerre « Israël » se bat pour protéger « les valeurs et la civilisation occidentales. »

« Cette guerre est une guerre qui n’est pas seulement entre Israël et le Hamas », a affirmé le président d’occupation israélienne Isaac Herzog lors d’une interview sur MSNBC, avant d’ajouter : « C’est une guerre qui est vraiment destinée à sauver la civilisation occidentale, à sauver les valeurs de la civilisation occidentale. »

Le président de l’État d’occupation Isaac Herzog sur MSNBC : "Cette guerre n’est pas seulement une guerre entre Israël et le Hamas, c’est une guerre qui est vraiment destinée à sauver la civilisation occidentale. Pour sauvegarder les valeurs de la civilisation occidentale." pic.twitter.com/qRiAA1Rhn1
— Quds News Network (@QudsNen) 5 décembre 2023

Plus tôt cette année, des déclarations similaires ont été faites en vue d’accroître l’engagement des gouvernements occidentaux dans la guerre contre l’Ukraine en faveur de cette dernière.

Plus tôt en juillet, par exemple, Mikhail Podoliak, conseiller principal du président ukrainien Volodymyr Zelensky, a déclaré : « L’Europe a de la chance qu’il existe un pays comme l’Ukraine, qui est prête à défendre le mode de vie européen commun. »

De même, Josep Borrell a fait la dichotomie « jardin » contre « jungle », soutenant sa théorie de « l’exceptionnalisme européen » alors qu’il s’adressait aux étudiants d’un programme universitaire conçu pour élever la prochaine génération de diplomates européens.
À l’époque, Borrell disait : « Le reste du monde… n’est pas exactement un jardin. La plupart du reste du monde est une jungle, et la jungle pourrait envahir le jardin. Les jardiniers devraient s’en occuper, mais ils ne protégeront pas le jardin en construisant des murs. »

Cela viendrait également à la lumière d’une déclaration faite par le ministre israélien de la sécurité Yoav Gallant au début de la guerre où il a appelé les Palestiniens « animaux humains ».

Al Mayadeen