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Casquettes, lunette de soleil, masques, des employés de l’administration Biden ne veulent pas être reconnus.

Azeb Wolde-Giorghis

Une cinquantaine de personnes devant la Maison-Blanche tenant une banderole où il est inscrit, président Biden, vos employés demandent un cessez-le-feu.
Une cinquantaine de personnes étaient réunies devant la Maison-Blanche pour demander un cessez-le-feu à Gaza.P hoto : Radio-Canada / Azeb Wolde-Giorghis

Rassemblés devant la Maison-Blanche dimanche, ils font un ultime appel à un cessez-le-feu à Gaza avant Noël.

À l’aide de lampions, ils inscrivent cessez-le-feu devant la Maison-Blanche, puis chacun dépose une rose en hommage aux victimes de Gaza. Ce sont des fonctionnaires, des nommés politiques, des stagiaires de l’administration Biden qui ont voué leur vie à leur travail, nous dit l’un d’entre eux qui a souhaité garder l’anonymat.

Depuis le début des bombardements, les appels répétés à un cessez-le-feu ont été ignorés, confie une autre employée qui souhaite garder l’anonymat.

Les armes vers Israël continuent d’affluer, on a décidé de manifester publiquement, ajoute-t-elle.

Publiquement, mais anonymement, emmitouflés dans leurs manteaux et écharpes, ils sont méconnaissables, et surtout la consigne est de ne pas parler aux médias, car ils craignent les représailles.

On reconnaît néanmoins l’un d’eux, Josh Paul, ancien directeur militaire du département d’État et sans doute un ancien collègue. Il s’est fait leur porte-voix.

Josh Paul, ancien directeur militaire du département d'État, devant la Maison-Blanche.
Josh Paul, ancien directeur militaire du département d’État, devant la Maison-Blanche.Photo : Radio-Canada / Azeb Wolde-Giorghis

Nos plus proches alliés, le Canada, la France, la Nouvelle-Zélande, l’Australie ont voté en faveur d’un cessez-le-feu aux Nations Unies, on est en train de s’isoler sur la scène internationale.Une citation de Josh Paul, ancien directeur militaire, département d’État

Il faisait plutôt frais ce jeudi soir, la Maison-Blanche arbore ses décorations de Noël, les touristes prennent des photos. On est loin du conflit israélo-palestinien, mais il est au cœur des conférences de presse quasi quotidienne du porte-parole du conseil à la sécurité nationale, John Kirby.

John Kirby, porte-parole à la sécurité nationale sur le podium de presse de la Maison-Blanche.

John Kirby, porte-parole à la sécurité nationale sur le podium de presse de la Maison-Blanche.Photo : Radio-Canada / Azeb Wolde-Giorghis

Le Hamas doit remplir trois conditions pour en finir avec cette guerre : déposer vos armes, livrez les auteurs des attentats du 7 octobre, et libérer les otages, trois demandes simples et on arrête la guerre tout de suite.Une citation de John Kirby, porte-parole, conseiller à la sécurité nationale

Pas de répit pour le moment selon les autorités israéliennes. Nous devons finir la première phase de l’opération, si le Hamas s’effondre dans le Nord, on veut qu’il s’effondre aussi dans le Sud, a déclaré Marc Regev, conseiller du premier ministre israélien.

Bombardements et « bain de sang »

Sur le front, Israël a mené de nouvelles frappes sur la bande de Gaza dimanche au moment où les dirigeants israéliens font face à une pression croissante pour négocier et obtenir la libération d’otages enlevés par le mouvement islamiste palestinien Hamas.

Le service des urgences de l’hôpital Al-Shifa dans le nord de Gaza, dévasté par les bombardements israéliens, est un bain de sang, a déploré l’Organisation mondiale de la santé (OMS) dimanche.

Après l’attaque du 7 octobre qui a fait, selon les autorités israéliennes, environ 1140 morts, en majorité des civils, Israël a juré d’anéantir le Hamas, pilonnant le territoire palestinien, l’assiégeant et menant une vaste opération terrestre depuis le 27 octobre.

Radio Canada