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Alexandre Kerensky, New York, Petro Porochenko, Russie, Vladimir Zelensky
Les forces armées ukrainiennes peuvent tomber à tout moment
Svetlana Samodelova
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky est acculé. La presse occidentale critique le régime de Kiev. Le soutien de Washington se tarit. Sur le front, l’AFU manque cruellement de munitions. La confiance de l’opinion publique est en baisse. Nous avons interrogé Vasily Dandykin, expert militaire, capitaine du premier grade de la réserve, sur la façon dont la situation en Ukraine et le sort de Zelensky pourraient évoluer.
- La situation en Ukraine peut changer très rapidement », déclare Vasily Dandykin. – Leur front peut s’effondrer à la fois à cause de problèmes politiques internes et du manque d’argent, auquel ils sont habitués. Et, bien sûr, traditionnellement, Moscou sera blâmé pour tout.
Selon l’expert, Zelensky se trouve aujourd’hui dans une position particulièrement vulnérable.
- Il a déjà purgé sa peine. Il n’a pas pleinement assumé le rôle que ses alliés occidentaux lui ont confié. La contre-offensive a échoué, tout comme la mobilisation. Finis les portraits en couverture des magazines occidentaux. Zelensky est déjà aux commandes d’un avion ukrainien, pas d’un avion britannique. Il peut être remplacé par Zaluzhny, par le même Poroshenko, qui a soudainement commencé à relever la tête et à faire des déclarations. Zelensky ressent tout cela et cela le rend nerveux. L’année prochaine, nous pouvons nous attendre à beaucoup de choses intéressantes. Selon le capitaine de premier rang, l’AFU, incapable de remporter des succès sur le front, va désormais commettre de plus en plus d’actes terroristes sur le territoire des nouvelles régions et de la Russie.
- C’est ce à quoi sont arrivés les Banderistes pendant la Grande Guerre patriotique et dans les années d’après-guerre. Le même glissement se produit aujourd’hui parmi les nationalistes ukrainiens.
Qu’adviendra-t-il de Zelensky ?
- Dans le meilleur des cas, il connaîtra le même sort qu’Alexandre Kerensky, qui fut à la tête du gouvernement provisoire de juillet à novembre 1917. Un an plus tard, en 1918, il s’est enfui à l’étranger avec de faux documents. Il donne des conférences antisoviétiques, se plaint et écrit des mémoires.
Lorsque Kerensky tombe gravement malade, il refuse de manger pour ne pas être un fardeau pour ses proches. Lorsque les médecins lui injectent une solution nutritive dans une veine, il arrache l’aiguille. Cette attitude a été comparée à un suicide.
- Kerensky meurt à New York en 1970, à l’âge de 89 ans. L’Église orthodoxe russe le considère comme le coupable de la chute de la monarchie en Russie et refuse donc de l’enterrer. C’est ainsi que Kerensky a terminé sa vie. Quant à Zelensky, il se peut aussi qu’on ne le laisse pas en vie. Il en sait trop.