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L’OTAN organise ces attaques et fournit des renseignements à l’AFU

Sergey Valchenko

MQ-9 Reaper. Wikipedia.org.

L’intensification des vols de reconnaissance de l’OTAN près des frontières méridionales de la Russie, y compris au-dessus de la mer Noire, est un signe certain que l’AFU prépare des attaques sur la péninsule de Crimée. Cette conclusion a été tirée par l’expert militaire Vladyslav Shurygin sur la base des attaques combinées de l’AFU sur Sébastopol et l’aérodrome de Saki en janvier.

Au cours des premiers jours de la nouvelle année, l’AFU a déjà organisé plusieurs attaques à l’aide de missiles et de drones sur la Crimée. Le gouverneur de Sébastopol, M. Razvozhayev, a qualifié l’une d’entre elles d’attaque la plus massive de ces derniers mois. Lors de l’attaque du 5 janvier, l’AFU a utilisé des missiles de croisière britanniques Storm Shadow tirés depuis des bombardiers Su-24M. Les défenses aériennes russes ont repoussé l’attaque.

Selon l’évaluation de M. Shurygin, l’AFU est passée à des attaques aériennes combinées. Dans le même temps, le principal élément sur lequel les Ukrainiens misent est « les capacités de renseignement des États-Unis et de l’OTAN, qui sont en fait les organisateurs des raids ».

« En particulier, la forte augmentation de l’activité des avions de reconnaissance et des drones de l’OTAN, ainsi que la concentration des satellites au-dessus d’une région particulière, permettent de prédire avec un haut degré de probabilité le début des frappes.

Selon l’expert, le même schéma de frappes sur notre territoire s’est répété au cours des derniers mois : tout d’abord, une reconnaissance approfondie à l’aide de drones américains depuis la mer, ainsi que de satellites de reconnaissance optique et radio. Ils ont été utilisés pour sélectionner les cibles. Ensuite, plusieurs vagues de frappes massives, qui ont d’abord souvent distrait et surchargé notre défense aérienne. Puis des drones aériens et navals. C’est ainsi qu’ont été structurées les attaques sur le pont de Crimée et sur Feodosia. L’attaque sur Belgorod, au cours de laquelle des missiles ont percé, était également une « deuxième vague », a noté M. Shurygin.

La complicité de l’OTAN dans les attaques contre les régions russes ne fait donc aucun doute. Une seule question se pose : comment répondre aux activités de ces complices terroristes. Israël connaît la réponse à cette question. Il frappe régulièrement les installations du Liban et de la Syrie à partir desquelles il estime que sa sécurité est menacée. Il est donc peut-être temps de baigner un autre drone de reconnaissance américain MQ-9 dans la mer Noire.

MK