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Une partie des soldats israéliens abattus à Gaza, le 22 janvier 2024.
Une partie des soldats israéliens abattus à Gaza, le 22 janvier 2024.

Le porte-parole de l’armée d’occupation israélienne a annoncé, le mardi 22 janvier, la mort de 21 soldats et officiers, tués la veille dans la bande de Gaza, bilan quotidien le plus lourd du côté israélien depuis le lancement de l’offensive terrestre contre ce territoire palestinien le 27 octobre.

Pour le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu: « nous avons traversé l’une des journées les plus difficiles depuis le début de la guerre ».

Le général Daniel Hagari a indiqué lors d’un point de presse télévisé que la plupart de ces militaires avaient été tués par l’explosion d’ »un RPG » (roquette tirée à l’épaule) ayant visé un tank et un bâtiment miné par l’armée d’occupation en vue de sa démolition, dans le sud de la bande de Gaza.

Un peu plus tard, l’armée d’occupation a publié la mort à Gaza de 24 soldats et officiers, durant les derniers 24 heures.

« Nous avons travaillé pour localiser les victimes jusqu’aux dernières heures », a déclaré le général Hagari en mentionnant la difficulté des opérations d’extraction des corps ensevelis sous les décombres.

« La guerre a un prix lourd, voire très lourd. Les combats sont très durs », a ajouté le général Hagari.

Depuis le début de la guerre israélienne contre Gaza le 7 octobre, 545 soldats israéliens ont été abattus, dont 210 lors d’opérations terrestres à Gaza qui ont commencé le 27 octobre, selon les médias israéliens.

‘Israël’ propose deux mois de trêve et le retrait de certaines zones

Entre-temps, le site américain Axios a rapporté, lundi, qu’Israël avait soumis une proposition au mouvement de résistance islamique palestinien (Hamas), par l’intermédiaire de médiateurs qataris et égyptiens, qui comprend l’arrêt des combats pendant deux mois dans le cadre d’un accord en plusieurs étapes.

Le rapport, citant des responsables israéliens, ajoute que l’accord inclurait également la libération de tous les détenus restants à Gaza.

Dans ce contexte, la chaîne israélienne 13 a rapporté, lundi soir, qu’Israël avait fini de préparer un nouvel accord qui comprend la libération de ses détenus à Gaza et une cessation temporaire des combats sans s’engager à mettre fin à la guerre.

La chaîne privée a rapporté que Tel Aviv « a fini de formuler les principes d’un accord composé de 3 à 4 étapes, qui comprend la modification du déploiement des forces armées israéliennes dans la bande de Gaza et le retrait de certaines zones sans mettre fin à la guerre ».

Selon cette même source, l’accord en préparation comprend également « l’accord d’Israël sur la libération d’un grand nombre de prisonniers palestiniens et un cessez-le-feu à long terme », sans autre précision.

Et d’ajouter : « l’accord prévoit que le Hamas libère les femmes et les hommes âgés restants, même s’il n’est pas clair s’ils seront libérés en une seule fois.

« Dans la deuxième phase, les détenus les plus jeunes et les jeunes seront libérés, tandis que la troisième phase comprend la libération des soldats et des corps détenus par le mouvement Hamas ».

La chaîne a cité des sources israéliennes anonymes affirmant que Tel Aviv « a reçu ces derniers jours des messages de médiateurs indiquant que le Hamas semblait plus flexible quant à sa demande que la fin de la guerre fasse partie d’un éventuel accord ».

Lundi, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a déclaré lors d’une réunion avec les familles des détenus à Gaza qu’il travaillait sur un accord pour libérer leurs proches.

Les familles de ces derniers ont fait irruption, le lundi 22 janvier, lors d’une séance de la commission des finances de la Knesset, parlement israélien. Les manifestants ont réclamé des mesures de la part des législateurs israéliens pour libérer les membres de leurs familles.

Par ailleurs, un groupe de manifestants s’est également rassemblé devant la résidence côtière de Benjamin Netanyahu, appelant le Premier ministre israélien à prendre des mesures pour la libération des captifs israéliens.

Rappelons que Netanyahu avait rejeté tout accord avec le Hamas pour la libération des captifs. Dimanche, il a encore rejeté les conditions présentées par le Hamas pour mettre fin à la guerre considérant cette perspective comme étant une « capitulation ».

Al Manar