les forces d’occupation américaines déplacent leurs forces à l’intérieur des territoires syriens occupés par crainte des opérations de la Résistance.

Les forces d’occupation américaines seraient en train de déplacer des soldats d’une base à l’autre dans la campagne d’al-Hassakah, dans le nord-est de la Syrie, ont indiqué des sources à Al Mayadeen samedi.

Cela fait partie d’un effort de redéploiement mené par les forces américaines pour tenter d’éviter les attaques répétées menées contre elles par la Résistance pour expulser leurs forces de la région.

Selon les sources d’Al Mayadeen, les forces d’occupation américaines ont été attaquées une centaine de fois depuis que la Résistance islamique en Irak a annoncé qu’elle lancerait ses opérations contre les forces américaines en Syrie et en Irak, en résistance aux États-Unis et en soutien à Gaza.

Les opérations ont commencé à la lumière de l’agression israélienne sur Gaza, qui, en réponse aux crimes israéliens brutaux, a conduit les factions régionales de la Résistance à lancer une vague d’opérations contre des cibles israéliennes et américaines, étant donné l’implication directe de Washington dans la guerre.

Les bases américaines en Irak et en Syrie ont depuis été attaquées plus de 150 fois par la Résistance islamique en Irak.

Au Yémen, les navires israéliens et « israéliens » ont été interdits de navigation en mer Rouge. Plus tard, Sanaa a inscrit les actifs navals américains et britanniques sur la liste des cibles, après que les deux pays ont mené plusieurs agressions contre le Yémen.
Les États-Unis se retirent-ils de la Syrie ?

Cette action n’est « pas liée aux rumeurs de retrait des États-Unis de Syrie », ont déclaré les sources, soulignant que les forces américaines, en coopération avec les Forces démocratiques syriennes (FDS) soutenues par les États-Unis, ont lancé samedi une campagne de sécurité à l’intérieur du camp d’al-Hol, qui devrait durer plusieurs jours.

Foreign Policy avait rapporté que les États-Unis envisageaient de retirer leurs forces d’occupation de Syrie après près d’une décennie de présence illégale sous couvert de lutte contre l’État islamique, jugeant la poursuite de leur présence dans le pays « inutile ».

Cette mesure potentielle intervient alors que les risques d’une guerre régionale au Moyen-Orient augmentent de plus en plus, que le génocide israélien en cours à Gaza, soutenu par les États-Unis, approche de son quatrième mois et que Washington réévalue ses priorités militaires.

Depuis qu’ils ont poussé leurs forces dans l’est et le nord-est de la Syrie, les États-Unis ont établi plusieurs bases et sites militaires, où quelque 900 soldats sont actuellement stationnés selon les affirmations du Pentagone, afin de superviser le vol des vastes ressources pétrolières et gazières de la Syrie, ainsi que de déstabiliser sa sécurité et de soutenir des groupes mandataires tels que les FDS.

Al Mayadeen