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Falah al-Fayyad prend la parole lors de la procession funéraire des 16 martyrs tués lors de l’agression américaine, jurant que le crime ne passera pas inaperçu.

Faleh al-Fayyad (C), le chef des Forces de mobilisation populaire (FMP), s’exprime lors d’une procession funéraire organisée pour les martyrs tués lors de la dernière agression américaine sur l’Irak, à Bagdad, en Irak, le 4 janvier 2024. (AFP)

Lors de la procession funéraire des martyrs tués lors de la dernière agression américaine en Irak, le chef des Forces de mobilisation populaire irakiennes (FMP), Falih al-Fayyad, a souligné que les FMP « ne permettront pas que le sang de leurs fils soit une marchandise politique bon marché ».

Qualifiant l’attaque de « grossièreté flagrante », M. Al-Fayyad a promis qu’ils « ne passeront pas inaperçus ». Le chef de la résistance irakienne a souligné que le « sang des martyrs du Front de mobilisation populaire » représentait « la dignité et l’honneur de l’Irak ».

Le chef du FMP a révélé que la récente agression « visait directement » le FMP, ce qui marque une nette escalade.

Il a souligné que les forces armées « ne [laisseront] pas le sang de leurs fils devenir une marchandise politique bon marché », tout en exhortant le Parlement irakien et les forces politiques à adopter une position claire contre l’agression, qui « a franchi des lignes rouges ».

Dans ce contexte, al-Fayyad a souligné la nécessité de « nettoyer » l’Irak de toute présence militaire étrangère.

Il convient de mentionner que les FMP sont un groupe militaire qui s’appuie principalement sur les citoyens irakiens qui ont pris la responsabilité de lutter contre le terrorisme qui se propage rapidement dans la région. Les FMP agissent sous la juridiction du gouvernement irakien et ont donc un statut gouvernemental officiel.

Le président de l’alliance We Build et le secrétaire général de l’organisation Badr en Irak, Hadi al-Amiri, a déclaré que l’alliance ne « croit pas aux négociations » et a appelé au « retrait immédiat » des forces américaines d’Irak. Il a ajouté que les États-Unis mobilisaient des cellules terroristes dans le pays à leur guise.

Al Mayadeen