Par le correspondant d’Al-Manar TV, Ali Shoeib.

Le Hezbollah a mené une série d’attaques contre les Forces de défense israéliennes (FDI) le 9 février, ciblant un site militaire sur le plateau du Golan syrien occupé par Israël pour la première fois depuis le début de la confrontation actuelle, sur fond de guerre dans la bande de Gaza.

Dans des déclarations distinctes, le Hezbollah a indiqué que ses combattants avaient pris pour cible des équipements de surveillance dans la caserne de Doviev ainsi que sur les sites de Ramta et d’al-Malikiyah. Le groupe a également annoncé qu’il avait bombardé les sites d’al-Malikiyah, de Zabdin et de Bayad Blida. En outre, il a déclaré que ses combattants avaient détruit un char de combat principal Merkava sur le site d’Al-Baghdadi.

Le Hezbollah a également annoncé qu’il avait tiré des dizaines de roquettes Katioucha depuis le sud du Liban sur la caserne de Kaila, sur le plateau du Golan.

Ces attaques ont été menées « pour soutenir le peuple palestinien inébranlable de la bande de Gaza et pour appuyer sa résistance courageuse et honorable », a indiqué le Hezbollah dans ses déclarations.

Les médias hébreux ont déclaré qu’une trentaine de roquettes avaient été tirées depuis le Sud-Liban en direction de la péninsule de Galilée. Certaines des roquettes ont été interceptées par les systèmes de défense aérienne Iron Dome, tandis que d’autres sont tombées dans des zones ouvertes. Aucune victime n’a été signalée.

De son côté, Tsahal a déclaré avoir frappé un lance-roquettes multiple dans la ville de Qalaat Debba, dans le sud du Liban, qui a été utilisé pour mener l’attaque. Les avions de combat ont également frappé un autre bâtiment du Hezbollah dans la ville de Khiam.

Auparavant, l’armée israélienne avait déclaré que des avions de combat avaient mené des frappes contre des cibles du Hezbollah dans le sud du Liban, notamment contre un complexe où les combattants du groupe étaient rassemblés dans la ville de Maroun al-Ras. Trois autres bâtiments utilisés par le Hezbollah dans les villes de Yohmor et Naqoura ont également été touchés.

Les médias libanais n’ont pas fait état de victimes civiles. Toutefois, le Hezbollah a déclaré qu’un de ses combattants avait été tué « sur la route de Jérusalem », expression habituellement utilisée pour désigner les membres tués par Tsahal au cours de la confrontation actuelle.

Les affrontements à la frontière israélo-libanaise ont éclaté après le début de la guerre à Gaza, le Hezbollah et ses alliés menant des attaques en soutien à la bande de Gaza.

Au 9 février, les affrontements à la frontière israélo-libanaise ont causé la mort de six civils du côté israélien et de neuf soldats des FDI. Du côté libanais, plus de 200 personnes ont été tuées. Ce bilan comprend 174 combattants du Hezbollah, dont 14 ont été tués en Syrie, 28 Palestiniens, un soldat libanais et au moins 25 civils.

SouthFront