Edouard Husson – Libres Propos

• L’aviation israélienne a bombardé Rafah dans la nuit de dimanche à lundi. Les scènes d’horreur déjà connues pour la ville de Gaza et Khan Yunis se répètent.
  Dans le courant de la nuit, certains réseaux ont affirmé qu’une opération terrestre avait aussi commencé. L’information n’a pas été confirmée par la suite.
  Visiblement il s’agissait d’un bombardement par lequel, en faisant 100 tués et 200 blessés, Netanyahu voulait montrer aux Américains qu’il ne reculerait devant rien.
  Je reste sceptique sur la perspective d’une attaque au sol vu les difficultés rencontrées à Khan Yunis. Depuis hier, l’armée israélienne refuse de communiquer sur l’embuscade qui a coûté la vie au moins à 11 soldats.
• L’histoire de la libération de deux otages israéliens hier à Rafah est une infox reprise sans vérification par nos médias subventionnés. Les deux sous-officiers dont il s’agit ont été libérés début février voire en décembre selon des médias israéliens. Et à Khan Yunis, non à Rafah. Netanyahu a voulu faire un coup de com face aux manifestants qui lui reprochent de ne rien faire pour les otages. Et minimiser vis-à-vis de l’opinion les bombardements de Rafah suite n’auraient été qu’une diversion pour libérer les otages.
  Apparemment Netanyahu veut s’assurer qu’il intégrera bien le groupe des plus grands salopards de l’histoire.
• Les attaques de la Résistance Palestinienne à Khan Yunis et Gaza-ville ont continué.
  Comme chaque nuit ou presque des combats ont lieu à Jénine.
  Le Hezbollah intensifie ses attaques depuis quelques jours sur la Galilée. Un autre site sensible de Tsahal a été touché près de Meron.

Les attaques de la Résistance Irakienne continuent et on parle d’un retrait de l’armée américaine de ses bases en Irak et Syrie dans les 90 jours.

Les frappes du Yémen Libre ont continué pour barrer le détroit de Bab-El-Mandeb.

• La Maison Blanche se plaint de Netanyahu mais la politique américaine l’a tant encouragé à n’en faire qu’à sa tête depuis 25 ans que ceux qui gouvernent au nom de Biden ne réussissent pas à maîtriser un Premier ministre israélien prêt à tous les mauvais coups pour gagner quelques semaines à son poste.