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Extraits
« Notre responsabilité est d’empêcher toute agression contre le Liban, et nous répondrons à chaque attaque ! À ceux qui menacent d’élargir la guerre, nous disons : « Si vous élargissez, nous élargirons : Si vous élargissez, nous élargirons. Notre Résistance affronte toujours l’ennemi, sans hésitation ni tremblement. L’ennemi n’a pas d’autre choix que de reconnaître sa défaite et de cesser ses attaques contre Gaza ».
Toutes les options sont sur la table, mais nous nous battons dans le Sud et gardons un œil sur Gaza. Nous espérions qu’une fois le cessez-le-feu déclaré à Gaza, les attaques cesseraient au Liban. Cependant, le ministre israélien de la guerre a déclaré que ce ne serait pas le cas, que même s’ils arrêtaient leurs attaques sur Gaza, ils continueraient à frapper le Liban. Eh bien, nous lui souhaitons la bienvenue ! [Yoav Gallant a dit qu’il n’arrêterait pas, alors n’arrêtez pas ! Nous ne nous arrêterons pas non plus ! »
« C’est la même chose pour les caméras. Avec elles, Israël peut voir les voitures sur la route sans même avoir besoin d’hommes sur le terrain. Ces caméras sont reliées à Internet et nous demandons à tous ceux qui en ont une devant leur maison de la débrancher. Cela facilite les attaques ennemies.
« Nous devons également faire attention sur les médias sociaux à ceux qui fournissent des informations directement aux Israéliens. Par exemple, l’autre jour [jeudi], lorsqu’une frappe a visé une voiture à Nabatieh, certains ont immédiatement affirmé que c’était ce chef, ce commandant qui était visé. Mais en faisant cela, nous servons Israël. Nous ne pouvons pas fournir des informations à l’ennemi de cette manière !
« Certains individus actifs sur les médias sociaux, que je ne nommerai pas, prétendent que la guerre va s’étendre au Liban. À qui profitent de telles déclarations ? Certains appellent les habitants du Sud, les menacent, leur disent d’évacuer, qu’Israël va attaquer. A qui servent-ils ? Il faut se méfier de ces pratiques qui relèvent de la guerre psychologique ».
« Lorsque vous recevez de tels appels, soyez prudents. Si vous avez des doutes, contactez les responsables du Hezbollah. Et ne croyez pas tout ce que vous lisez sur les médias sociaux. Certains ne cherchent qu’à vous intimider. »
« Je ne veux pas entrer dans une discussion sur les propositions que ces délégations ont faites et qu’elles transmettent aux dirigeants que sont le Premier ministre Najib Mikati et le président du Parlement Nabih Berri. Ce que je veux dire, c’est que ces délégations viennent avec des déclarations israéliennes et tentent de nous intimider. Elles veulent nous intimider en disant qu’Israël va déclencher une guerre, mais si les Israéliens voulaient vraiment la guerre, ils l’auraient déclenchée dès le début. »
« Nous en arrivons à notre cinquième point. Toutes les délégations qui sont venues au Liban et qui continuent d’y venir n’ont qu’un seul objectif : assurer la sécurité d’Israël, sa protection et la fin des tirs en direction du territoire israélien. Leur seul intérêt est de ramener les habitants au nord de la Palestine occupée ! Ils reprennent mot pour mot la feuille de route israélienne et la transmettent au Liban. Pour eux, la question des zones encore occupées, Ghajar, les fermes de Shebaa, doit être négociée plus tard, si Dieu le veut. Leur priorité est la sécurité d’Israël.
Ces dernières semaines, plusieurs visites diplomatiques ont été effectuées au Liban, notamment par les ministres des affaires étrangères italien, britannique et français, la communauté internationale se montrant de plus en plus préoccupée par l’escalade régionale. À la suite de sa visite la semaine dernière, le ministre français des affaires étrangères, Stéphane Sejourne, a indiqué qu’il avait fait des « propositions » pour éviter un conflit ouvert entre Israël et le Hezbollah dans le sud du Liban.
« En réalité, les forces de la résistance sont partout. Elles se trouvent au sein du Hezbollah, du mouvement Amal [dirigé par le président du Parlement libanais Nabih Berri] et des factions palestiniennes. Nous comptons sur le courage et la force des hommes et des femmes de la Résistance, jeunes et moins jeunes. Aujourd’hui, le front est ouvert depuis 129 jours consécutifs. Nous infligeons des pertes à l’ennemi et ce procès a prouvé le succès de notre action. Elle a démontré la force du Liban durant cette période. »
« Au Sud-Liban, une écrasante majorité de personnes soutiennent l’effort de résistance, certaines en font même partie, et cela transcende les clivages sectaires. Leurs opinions et leur volonté doivent être respectées. Ce sont eux qui ont souffert de l’agression israélienne depuis 1948 ! Ils ont vu de leurs propres yeux que ce qui les protège, c’est la Résistance, que c’est grâce à elle qu’ils peuvent retourner chez eux après avoir été déplacés. Et c’est pour cela qu’ils embrassent cette bataille, qu’ils envoient leurs enfants au front, même s’il s’agit d’un enfant unique ! Vous devez connaître la volonté des gens du Sud, leur force, leur loyauté, leur sens du sacrifice ».
« Maintenant, notre quatrième point : Ceux qui supportent, en premier lieu, nos efforts sont les habitants du front sud, avec lesquels le peuple libanais doit se sentir solidaire. Ce sont eux qui voient leurs maisons bombardées, leurs enfants devenir des martyrs. Ce sont eux qui assistent aux affrontements, aux morts et qui sont déplacés. Un grand nombre de victimes viennent du front sud, de Yarine, Aitaroun, Yaroun, etc. Ce sont des gens de la région ».
« Notre deuxième point concerne notre responsabilité patriotique et nationale, liée au Liban. Les agressions israéliennes ont commencé avant 1948 et ne se sont pas limitées au Liban. La présence d’Israël a toujours été un problème pour tous les pays de la région.
Un Israël fort, qui croyait pouvoir coloniser le Liban, était un danger pour le Liban. Il en va de même pour un Israël modéré, dissuadé, qui peut également menacer le Liban. Ce qui se passe à Gaza concerne l’intérêt national libanais, ainsi que celui de la Jordanie et de tous les pays. Et cela concerne d’abord et avant tout le Liban.
« Sur notre front libanais, comme sur les autres, nous adhérons à notre devoir moral, à notre responsabilité religieuse et humanitaire, dont nous aurons à répondre le jour de la résurrection. Ne nous blâmez pas pour cela ! Le succès, l’héroïsme, la présence de nos combattants dans ces circonstances très difficiles, voilà ce que nous devons faire. »
« Mon premier point concerne ce que nous avons réalisé au Liban au cours des 129 derniers jours, ainsi que ce qui a été accompli sur d’autres fronts de soutien. Ces actions ont été menées dans le cadre de notre responsabilité humanitaire. Il est de la responsabilité de chacun [de soutenir les Palestiniens]. À Gaza, les attaques [israéliennes] continuent de viser les mosquées, les églises et les hôpitaux. Cela devrait ébranler la conscience du monde entier ».
« Les 130 derniers jours ont été marqués par l’agression sioniste, la barbarie et les massacres. Ils ont aussi été 130 jours d’héroïsme de la part des résistants palestiniens. »
« Les 129 derniers jours ont également été marqués par le soutien, la force et la solidarité avec les Palestiniens, que ce soit sur les lignes de front au Liban, au Yémen ou en Irak. Ces efforts se poursuivront tant que l’agression sioniste persistera. »
« Nous avons la responsabilité de protéger nos succès et nos victoires en poursuivant la lutte, le djihad, et en soutenant perpétuellement la résistance. Les blessés, les prisonniers, les disparus, leurs familles et les martyrs sont ceux qui protègent le mieux nos succès, car ils en paient le prix par le sang. »
« Tout d’abord, je voudrais m’adresser aux hommes et aux femmes blessés, en ce jour. Ils doivent porter tout le fardeau aujourd’hui. Depuis au moins 129 jours, la liste des martyrs est complétée par celle des blessés depuis le 8 octobre. L’aide, les soins et les traitements qui vous sont prodigués sont ce qui nous rapproche le plus de Dieu. Le résultat de ces souffrances, de ces blessures, c’est que vous pourrez accéder au paradis. »
Aujourd’hui, l' »axe de la résistance » possède une grande force, une grande résistance et des capacités accrues. Les gardiens de la révolution sont à la base de cette résistance, qui a pris la responsabilité de soutenir les peuples opprimés.