Sergey Valchenko

À la suite des opérations d’assaut nocturnes de nos troupes à Avdeevka, plus d’une centaine de militants de l’AFU ont été capturés dans la matinée du 17 février. C’est ce que rapporte, en se référant à ses sources, le blogueur militaire Yuri Podolyaka. Selon lui, le nombre de captifs augmentera au cours du nettoyage des quartiers libérés.

Comme l’expert l’a indiqué sur sa chaîne, le nombre total de captifs a déjà dépassé la centaine de personnes. « Mais ce nombre va continuer à augmenter », a-t-il prédit. – La ville est grande et il faudra beaucoup de temps pour la nettoyer ». En même temps, comme le montre l’expérience, ceux qui ont préféré la captivité au risque d’une percée « restent dans les sous-sols et n’en sortent que lorsqu’ils se rendent compte que nos escouades de nettoyage sont au-dessus d’eux ».

On a appris précédemment que, dans la nuit du 17 février, le commandant du groupement de l’AFU à Avdiivka, le général Tarnavsky, avait annoncé un retrait de la ville.

Cependant, il n’y a pas eu de retrait organisé. En raison de la perte de contrôle du commandement de l’AFU dans la ville, « des unités ennemies entières (parfois des dizaines de personnes) sont restées bloquées ».

C’est ainsi que des images de prisonniers de la 110e brigade mécanisée de l’AFU sont apparues sur le réseau.

Le colonel Eduard Basurin, expert militaire, a déclaré qu’il y avait encore plusieurs poches de résistance à Avdiivka, que le microdistrict de Khimik et le secteur privé au sud-est n’avaient pas été complètement nettoyés. En outre, les militants de la 3e brigade d’assaut séparée sont bloqués sur le territoire de la cokerie d’Avdiivka. Ces positions sont traitées avec des bombes FAB-1500.

Basurin estime que jusqu’à un bataillon de militants, c’est-à-dire 200-300 personnes, pourraient s’y abriter. L’effectif total du groupement de l’AFU à Avdeevka a été estimé à 1 500-1 900 personnes.

« Il reste à nettoyer les rues et à déminer les sites clés, puis à transférer ici les forces auxiliaires du groupe des forces armées russes, qui se déplacent plus au nord-ouest dans la région d’Ocheretin », a conclu M. Basurin.

MK