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Le Premier ministre du Qatar, Mohammed bin Abdulrahman Al-Thani, a déclaré lors de la conférence de Munich sur la sécurité qu’un cessez-le-feu entre « Israël » et le Hamas ne semblait pas « très prometteur ».

Il a également souligné que le principal moteur du cessez-le-feu ne devait pas être un accord de libération de captifs, après avoir évoqué la possibilité d’un accord portant sur l’aspect humanitaire de la guerre, mais conditionné au nombre de captifs et de prisonniers qui seraient échangés.

« C’est le dilemme dans lequel nous nous trouvons et qui, malheureusement, a été utilisé à mauvais escient par de nombreux pays : pour obtenir un cessez-le-feu, il faut un accord sur les otages. Cela ne devrait pas être une condition », a-t-il déclaré.

Israël » rejette la proposition de cessez-le-feu

Il convient de noter que le Hamas a soumis une réponse qui maintenait la nécessité d’un « cessez-le-feu global et complet, de la fin de l’agression contre [le peuple palestinien], de la mise en place de secours, d’abris et de projets de reconstruction, de la levée du siège de la bande de Gaza et de l’achèvement du processus d’échange de prisonniers ».

L’occupation israélienne a rejeté la proposition de cessez-le-feu faite par le Hamas quelques jours plus tôt, qui prévoyait la libération de tous les prisonniers israéliens et la cessation des hostilités à Gaza en trois étapes.

Comme le rapporte Axios, qui cite deux responsables israéliens, le régime d’occupation israélien a déclaré aux médiateurs qatari et égyptien qu’il rejetait la proposition de cessez-le-feu, mais qu’il restait ouvert à des pourparlers sur la base de la proposition initiale discutée fin janvier.

La réponse de l’occupation israélienne, à savoir le fait qu’elle est toujours ouverte aux pourparlers, va à l’encontre de ce que le Premier ministre Benjamin Netanyahu et de nombreux ministres de son gouvernement d’extrême droite ont déclaré, à savoir qu’il n’y aurait pas de cessez-le-feu sans la destruction du mouvement de résistance Hamas.

Cela montre que le régime israélien ne pense pas que l’option militaire soit viable.