Les États-Unis ont une nouvelle fois rejeté une résolution sur le cessez-le-feu à Gaza, confirmant ainsi le génocide perpétré par l’occupant israélien dans la bande sous blocus.

Les Etats-Unis ont bloqué mardi une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU parrainée par l’Algérie appelant à un cessez-le-feu humanitaire d’urgence à Gaza.

13 membres du Conseil de sécurité de l’ONU ont voté en faveur de la résolution, tandis que le Royaume-Uni s’est abstenu et que les États-Unis ont opposé leur veto.

La résolution proposée appelle à « un cessez-le-feu humanitaire immédiat qui doit être respecté par toutes les parties ».

La résolution demande également à toutes les parties impliquées dans la guerre de « respecter leurs obligations en vertu du droit international », en particulier en ce qui concerne les civils et les otages, et exige la libération immédiate de tous les captifs.

La résolution demande également « un accès humanitaire complet, rapide, sûr et sans entrave dans et à travers l’ensemble de la bande de Gaza ».

L’envoyée américaine auprès de l’ONU, Linda Greenfield, a déclaré que le projet de résolution n’était pas « un mécanisme efficace », rejetant tout cessez-le-feu jusqu’à la libération des captifs.

Le représentant de la Chine à l’ONU, Zhang Jun, a exprimé son regret et sa frustration quant à l’échec du projet de résolution algérien.

Zhang Jun a déclaré que la résolution proposée appelant à un cessez-le-feu immédiat ne permettait pas d’instaurer une paix à long terme. Au contraire, elle ne fera qu’exacerber la crise actuelle à Gaza.