Le Secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, est apparu à la célébration publique organisée par le Hezbollah à l’occasion de la Journée internationale d’alQods au complexe des Maîtres des Martyrs (S) dans la banlieue sud de Beyrouth.

Nasrallah a souligné que « l’une des principales raisons de la guerre contre l’Iran et de l’hostilité à son égard est la position de la République islamique à l’égard « d’Israël », d’alQods et de la résistance palestinienne. L’Iran a offert de grands sacrifices pour défendre sa position, et l’Iran refuse jusqu’à présent toute rencontre et négociation directes avec les Américains sur la question du dossier nucléaire, alors que les Américains ne cessent d’exprimer leur volonté de négocier directement avec les Iraniens, mais les Iraniens ne sont pas dupes et ne peuvent être trompés ».

« Tous ceux qui analysent et disent que ce qui se passe à Gaza, en Palestine, en Irak, au Yémen et lors des élections présidentielles au Liban, dépend des négociations américano-iraniennes, ont tort ».

« Nous entendons parler de l’absurdité selon laquelle tout ce qui se passe dans la région est une pièce de théâtre américano-iranienne et une répartition des rôles. Ces gens ne peuvent pas croire aux victoires de la résistance dans la région. »

Nasrallah a expliqué : « L’Iran a été un véritable soutien pour tous ceux qui ont combattu et résisté à cette entité usurpatrice. Il a changé de nombreuses équations, abandonné de nombreux projets hégémoniques et contribué aux victoires de la résistance au Liban, en Palestine et dans la région. Si l’Iran voulait changer de position, il l’aurait fait au cours des dernières décennies au cours desquelles il a subi des attentats teroristes et des sanctions, sauf que sa position est restée ferme et solide. Le peuple iranien l’a exprimé aujourd’hui lors de manifestations dans plus de 2 000 villes iraniennes, réiterant l’engagement des dirigeants iraniens sur cette question. L’Iran ne peut pas vendre ou abandonner sa religion, ses amis et les opprimés de la région ».

« Pour nous et pour chaque résistant honorable dans cette région, nous pensons que la relation avec l’Iran et l’alliance avec lui sont des titres d’honneur, de fierté et de dignité humaine en cette période, et celui qui devrait avoir honte est celui qui établit des relations amicales avec les USA, qui sont les principaux responsables de tous les massacres et crimes odieux dans la région. Biden et son administration se noient dans le sang des enfants et des femmes de Gaza, du Liban et de la région, et quiconque qui tend sa main pour vous aider à restaurer vos terres, votre pétrole et votre souveraineté, doit être remercier, car la gratitude représente l’un des principes moraux les plus fondamentaux en Islam ».

Il a estimé : « L’évaluation américano-israélienne confirme que ce qui s’est passé le 7 octobre a presque détruit l’entité ennemie, et cette guerre est la guerre de ceux qui ont perdu la tête, et c’est l’une des raisons de l’échec de la guerre est que l’entité ennemie ne gère pas cette guerre avec raison et clacul. Ainsi, après 6 mois de guerre, Netanyahu et Gallant sont toujours aussi fous, ils ont perdu la raison et à la fin Netanyahu doit arrêter et il sera incapable d’atteindre les objectifs qu’il s’est fixés ».

Il a noté : « Après 6 mois, Netanyahu a été incapable d’éliminer le Hamas ou de récupérer les prisonniers sauf par le biais de négociations, et ni lui ni le gouvernement ennemi n’ont de vision pour le lendemain de la fin de la guerre à Gaza ».

« Netanyahu n’a aucun horizon pour résoudre ses problèmes internes, et la perte de son statut international est l’un des résultats du déluge d’Al-Aqsa ».

« l’entité ennemie n’a pas réussi à mettre un terme aux autres fronts, y compris le front libanais, malgré toutes les menaces, et le front libanais ne tiendra pas, et c’est une question réglée, et elle est liée au front de Gaza ».

« Toutes les intimidations américaines, britanniques et internationales n’ont pas pu arrêter le front yéménite dans la mer Rouge, ni le front irakien ».

« Lorsque la guerre cessera, l’entité sera confrontée à des exigences majeures, et c’est ce que Netanyahu fuit ».

« qu’avec les données politiques, de terrain, économiques, sécuritaires, locales, régionales et internationales, nous constatons clairement que les propos de son éminence l’ayatollah Sayyed Ali Khamenei sont veridiques à savoir que la résistance triomphera. Lorsque nous combattons sur le front du Liban, nous combattons avec une vision lumineuse, claire et imminente de la victoire malgré tous les sacrifices que nous faisons. Ce qui est important, c’est de poursuivre le combat, de rester ferme et résolu en Iran, au Liban, en Syrie et en Irak, à Gaza et au Yémen, avec l’espoir que dans cette bataille nous obtiendrons la victoire, et quiconque dit que cette bataille mènera à la défaite doit reconsidérer ses calculs, et l’axe de la résistance remportera une grande victoire historique ».

Concernant la question du consulat iranien, Nasrallahe l’a considérée comme cruciale, et nous pouvons conclure des paroles de l’ayatollah Sayyed Ali Khamenei que la réponse iranienne au ciblage du consulat de Damas aura lieu inévitablement et que l’entité ennemie a commencé à prendre des mesures par crainte de la réponse iranienne. Le moment de la réponse iranienne fait partie de la bataille, mais le moment de la réponse, le lieu et l’ampleur de la réponse sont entre les mains de l’ayatollah sayyed Ali Khamenei et des dirigeants iraniens ».

« Chacun doit se préparer, organiser ses affaires et faire attention lorsque la partie iranienne répondra au ciblage du consulat iranien et à la manière dont l’ennemi sioniste répliquera à la réponse iranienne », estimant que « la stupidité commise par Netanyahu dans son agression contre le consulat iranien ouvrira la porte au soulagement et à la résolution de la bataille ».

Nasrallah a affirmé que « l’état de préparation de la résistance est total et complet, et le moral des moudjahidines est élevé, tout comme leur enthousiasme sur le front », notant que « l’environnement populaire qui couvre la résistance et qui a été déplacée garde une position ferme , et les réalisations et les bénédictions de cette bataille ne reviendront pas seulement à Gaza, mais à tout le Liban et au peuple libanais, et notre position sur le front libanais est toujours le même: quand le front s’arrête à Gaza, il s’arrête au Liban, et le Liban est en position de force ».

« Nous avons besoin d’un seul appel pour mener à bien toute opération. Par exemple, si nous faisons un appel dans lequel nous demandons que 100 missiles soient lancées sur le Golan , ce sera executé en quelques minutes. Tel le niveau de préparation de notre résistance. »

« Nous disons à l’ennemi qui sait, à l’ami qui veut renforcer sa foi et aux frivoles, cette résistance au Liban ne craint pas la guerre, ni l’appréhende. Au contraire, elle a mené sa bataille jusqu’à présent dans le cadre d’une vision stratégique, elle est pleinement préparée et prête, moralement, psychologiquement, militairement et humainement, à toute guerre dans laquelle l’ennemi regrettera s’il la lance au Liban ».

Il a conclu : « S’ils veulent la guerre, soyez la bienvenue. Et l’ennemi sait ce que signifie la guerre avec le Liban ».

Al Manar