En réponse à l’avertissement du secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, à Chypre, le porte-parole du gouvernement chypriote a fermement déclaré qu’aucun pays ne serait autorisé à utiliser Chypre pour mener des opérations militaires.

Le porte-parole du gouvernement chypriote, Konstantinos Lympiotis, a confirmé jeudi que son pays « n’est pas impliqué » et « ne participera pas » à des guerres, soulignant que la République de Chypre entretient d’excellentes relations avec le Liban.

Le porte-parole du gouvernement a partagé sur les médias sociaux une déclaration du président chypriote Nikos Christodoulides, soulignant qu' »aucun pays n’obtiendra la permission de mener des opérations militaires à travers Chypre ». Il a indiqué que toutes les négociations avec le Liban se dérouleraient au niveau diplomatique.

La République de Chypre n’est en aucun cas impliquée dans les guerres et ne fait pas partie du problème. Au contraire, par des actions concrètes, nous démontrons dans la pratique que nous faisons partie de la solution.

Et notre rôle, tel qu’il se manifeste, par exemple, à travers…

• Président de la République de Chypre (@PresidentCYP) 20 juin 2024

De son côté, la chaîne israélienne Channel 10 a rapporté qu’une certaine panique régnait à Chypre hier en raison des menaces proférées par le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah.

Il convient de noter que le président chypriote a confirmé mercredi, à la suite du discours de Nasrallah, que Chypre « ne participe pas aux conflits et fait partie de la solution et non du problème ».

Cette annonce intervient après que Nasrallah a mis en garde le gouvernement chypriote contre le fait de laisser ses aéroports et ses bases être utilisés par l’occupation israélienne. « Le gouvernement chypriote devrait être averti que le fait d’ouvrir ses aéroports et ses bases à l’ennemi pour qu’il prenne le Liban pour cible signifie qu’il est devenu partie prenante de la guerre.