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Andrew Miller, diplomate de haut rang, a invoqué des obligations familiales pour justifier son départ. Il aurait reconnu très tôt les risques de la stratégie du « bear hug » de M. Biden.

John Hudson

Le président Biden et le secrétaire d’État Antony Blinken rencontrent à Tel-Aviv, en octobre, des parents de victimes et d’autres personnes touchées par les attaques du Hamas contre Israël qui ont déclenché la guerre de Gaza. (Evan Vucci/AP)

Un haut fonctionnaire du département d’État, sceptique quant à l’approche « bear hug » de l’administration Biden à l’égard du gouvernement israélien, a démissionné cette semaine, ce qui constitue un revers pour les diplomates américains qui prônent une rupture plus nette avec le Premier ministre Benjamin Netanyahou et sa coalition d’extrême droite, ont déclaré trois personnes au fait de la situation.

Andrew Miller, secrétaire adjoint aux affaires israélo-palestiniennes, a annoncé vendredi à ses collègues qu’il avait décidé de quitter son poste. Il a cité sa famille, expliquant qu’il ne la voyait que rarement, car la guerre de Gaza, qui dure depuis huit mois, est devenue dévorante. M. Miller a déclaré à ses collègues que, sans ces responsabilités, il aurait préféré rester à son poste et se battre pour ses convictions, y compris dans les domaines où il n’était pas d’accord avec la politique de l’administration.

The Washington Post