Étiquettes
arrêt des négociations, Camp d'Al-Mawasi, Gaza, Hamas, Isral, Khan Younès, massacres à gaza
Un haut responsable du Hamas a fait part à l’AFP dimanche de la décision du mouvement palestinien d’arrêter les négociations en vue d’un cessez-le-feu dans la bande de Gaza, dénonçant le « manque de sérieux » et les « massacres » israéliens.
Belga

Dans le même temps, un autre haut responsable du mouvement islamiste palestinien a indiqué à l’AFP que le chef de sa branche armée, Mohammed Deif, visé par une frappe israélienne samedi, était en vie.
« Le commandant Mohammed Deif va bien et supervise directement les opérations des brigades al-Qassam et de la résistance », a affirmé dimanche l’autre haut responsable du mouvement islamiste palestinien à l’AFP, sous le couvert de l’anonymat.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu avait déclaré samedi soir n’avoir « aucune certitude qu’ils aient été éliminés « .
« Le chef du bureau politique du Hamas, Ismaïl Haniyeh, a informé, lors d’une série d’appels, les médiateurs et des intervenants régionaux de la décision du Hamas d’arrêter les négociations en raison du manque de sérieux de l’occupation (Israël, NDLR), de la politique de procrastination et d’obstruction et des massacres contre des civils non-armés », a avancé le premier haut responsable du mouvement à l’AFP, sous le couvert de l’anonymat.
Il a invoqué les « massacres brutaux » dans le camp de déplacés d’Al-Mawasi de Khan Younès (sud) et du camp de réfugiés d’Al-Shati à Gaza-ville samedi.
Un bilan actualisé du ministère fait état de 92 morts, « dont la moitié étaient des enfants et des femmes », et 300 blessés dans la frappe israélienne sur le camp de déplacés d’Al-Mawasi.