Le groupe de hackers Anonymous lance un ultimatum de 48 heures à « Israël » pour qu’il cesse sa guerre contre Gaza, faute de quoi il publiera des informations confidentielles et des fichiers sensibles en possession du ministère de la Sécurité.
Mardi, le groupe de pirates informatiques Anonymous for Justice in Palestine a mis en ligne une série de documents, dont des cartes d’identité, des chèques et des données personnelles, en précisant que ces documents provenaient de systèmes utilisés par le ministère israélien de la sécurité.
C’est la deuxième fois que des documents des ministères de l’armée et de la justice sont piratés et rendus publics.
Le ministère israélien de la sécurité n’a pas encore fait de commentaires.
Le groupe de pirates informatiques « Anonymous » a également lancé un avertissement à « Israël » pour qu’il cesse sa guerre contre Gaza dans les 48 heures, faute de quoi il publiera des informations confidentielles et des fichiers sensibles en sa possession au ministère de la sécurité, ainsi que des données du « ministère de la justice » datant d’une fois précédente.
En avril dernier, NET Hunter, un nouveau cyber-groupe, a affirmé avoir piraté le ministère israélien de la sécurité en exigeant la libération de tous les détenus palestiniens, faute de quoi les données obtenues « seront vendues aux États pro-palestiniens et une partie d’entre elles sera divulguée aux citoyens du monde entier ».
Avant de publier une vidéo montrant le piratage et certains des documents obtenus, le groupe a déclaré : « Pour soutenir la Palestine, les exécuteurs judiciaires ont la permission de négocier la liberté des prisonniers palestiniens en échange des informations », suivi d’une photo montrant « leur décision ».
Ils ont déclaré à l’époque que 500 détenus palestiniens devaient être libérés, menaçant, dans le cas contraire, de divulguer tous les documents obtenus grâce au piratage, exposant des pays qui prétendent défendre les slogans des droits de l’homme, des documents classifiés du ministère israélien de la sécurité, des documents d’accords de coopération d’États avec « Israël », et des données d’officiers supérieurs israéliens et d’effectifs de l’IOF, ainsi que d’autres informations importantes.