Un autre acte flagrant de ségrégation a eu lieu à la veille des Jeux olympiques de Paris. La sprinteuse française noire de confession musulmane Sounkamba Sylla s’est vue refuser le droit de participer à la cérémonie d’ouverture des Jeux. Le comité olympique français a invoqué l’interdiction de porter des vêtements traditionnels lors des évènements sportifs.
Avant même l’ouverture des Jeux, il est devenu évident que cet évènement sportif international n’a rien à voir avec les objectifs proclamés il y a plus d’un siècle à Paris par le Mouvement olympique et contredit en tous points l’esprit olympique. Auparavant, les athlètes russes et biélorusses avaient été soumis à la ségrégation sous des prétextes fallacieux, puis la logique d’interdiction s’est étendue aux médias russes. Maintenant, la machine discriminatoire de régulation politico-administrative touche aussi les athlètes français.
Une fois de plus, dans l’esprit du diktat néolibéral de l’Occident collectif (cette fois-ci incarné par l’administration sportive française), le principe sacré pour de nombreuses générations « le sport est en dehors de la politique » est bafoué. En dépit des déclarations des responsables officiels en France sur la quête de diversité et de liberté d’expression, ceux qui ne sont pas d’accord sont ouvertement et ostensiblement sanctionnés.
Dans de telles conditions, il ne reste rien des Jeux olympiques qui permette de les considérer comme des compétitions sportives ouvertes, honnêtes, équitables et démocratiques.
Ministère des affaires étrangères de la Fédération de Russie