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Des sources locales ont indiqué qu’elle est due à un raid aérien à l’aide d’un drone qui a frappé un bâtiment résidentiel dans le quartier Haret Hreik. Il est à proximité de l’hôpital Bahman.

La chaine de télévision israélienne Channel 13 a rapporté que l’attaque sur Beyrouth a été réalisée à l’aide d’un drone qui a tiré trois missiles.

Selon le correspondant d’al-Manar, une femme est tombée en martyre et plus de 65 personnes ont été blessées, la plupart légèrement, selon un bilan récent. Dont 9 enfants. 3 enfants qui avaient été portés disparus ont été retrouvés sains et saufs, l’un d’entre eux est blessé.

Dans les médias israéliens, ce raid est présenté comme une riposte au tir meurtrier de Majdal Chams dans le Golan syrien occupé que le Hezbollah attribue à un projectile d’interception du Dôme de fer israélien. Alors que les dirigeants accusent le Hezbollah.

Selon la Société de radiodiffusion israélienne, « pour Israël l’attaque est terminée et la situation dépend de la riposte du Hezbollah ».

La radio de l’armée d’occupation israélienne a rapporté que « les estimations en Israël prévoient que le raid sur Beyrouth aboutira à des tirs nourris importants du côté du Hezbollah ».

Il est question que l’armée d’occupation est en état d’alerte maximale en prévision de la riposte de la Résistance islamique.

Dans une première réaction, la Maison Blanche a déclaré : « il ne faut pas croire que la guerre entre le Hezbollah et Israël est inévitable ». « Il est important de parvenir à une solution diplomatique. Nous ne voulons pas d’escalade ou le déclenchement d’une guerre. Nous sommes en permanence en contact avec Israël et les Etats de la région pour éviter l’escalade et l’élargissement de la guerre », a-t-elle ajouté.

Le ministère russe des Affaires étrangères a condamné l’agression israélienne sur la banlieue sud de Beyrouth estimant « qu’elle est une violation du droit international ».

Le mouvement Hamas a condamné cette offensive la qualifiant « de tentative de l’ennemi de restituer son prestige » et « qu’elle ne sera qu’une aventure non calculée », en imputant la responsabilité aux Etats-Unis.

Al Manar