Ces déclarations interviennent au moment où le secrétaire d’Etat américain, Antony Blinken, est arrivé mardi en Egypte en provenance de Tel-Aviv pour poursuivre les discussions sur un accord de cessez-le-feu à Gaza et la libération des otages et des détenus.

_{Archives : Palestiniens déplacés par l’offensive aérienne et terrestre israélienne sur la bande de Gaza, assis à côté de la barrière frontalière avec l’Égypte à Rafah. Photo : AP}

L’Egypte a réitéré son exigence d’un retrait complet des forces israéliennes du poste frontière de Rafah et de l’axe de Philadelphie (axe Salah Al-Din), a indiqué lundi 19 août une source égyptienne à la chaine Al-Qahera News.

« Les informations diffusées par les médias israéliens selon lesquelles l’Egypte a accepté la présence des forces israéliennes sur l’axe de Philadelphie sont sans fondement tant sur le fonds que sur la forme », a ajouté la source. 

Ces déclarations interviennent au moment où le secrétaire d’Etat américain, Antony Blinken, est arrivé mardi en Egypte en provenance de Tel-Aviv pour poursuivre les discussions sur un accord de cessez-le-feu à Gaza et la libération des otages et des détenus.

Cette visite fait suite aux dernières négociations qui ont débuté le 15 août à Doha et au Caire sous médiation de l’Egypte, du Qatar et des Etats-Unis pour mettre fin à la guerre à Gaza qui a débuté le 7 octobre dernier.

Israël avait lancé, début mai, une offensive terrestre sur la ville palestinienne de Rafah dans le sud de Gaza, occupant le côté palestinien du poste frontière de Rafah entre Gaza et l’Egypte.

Peu après, l’armée israélienne a occupé l’axe de Philadelphie de 14 kilomètres le long de la frontière Egypte-Gaza.

Depuis lors, l’Egypte a appelé à plusieurs reprises Israël à mettre fin à son offensive militaire à Rafah dans le sud de Gaza et à retirer ses troupes du côté palestinien du poste frontière de Rafah.

L’Egypte a également rejeté toute coordination avec Israël au sujet du poste frontière de Rafah, insistant sur le fait que ce poste situé entre l’Egypte et la bande de Gaza doit être géré par les autorités égyptiennes et palestiniennes.

Le Caire a appelé Israël à ouvrir le passage de Rafah et tous les postes frontières pour acheminer l’aide humanitaire à Gaza, alors que la famine ne cesse de s’aggraver dans la région.

Al Ahram