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Un haut fonctionnaire américain a révélé qu’une force palestinienne entraînée par les Etats-Unis est susceptible de sécuriser le point de passage de Rafah, l’UE étant prête à reprendre son rôle de surveillance.

Un haut fonctionnaire américain a révélé que la formation d’une force palestinienne entraînée par les Etats-Unis apparaît comme la solution la plus probable, sous l’égide des Etats-Unis, pour sécuriser le passage de Rafah, comme l’a rapporté le Washington Post. Cette évolution va de pair avec la volonté de l’Union européenne de reprendre son rôle de surveillance du point de passage de Rafah en coopération avec l’Autorité palestinienne, selon le journal américain.
En outre, il a été noté que le Premier ministre de l’occupation israélienne, Benjamin Netanyahu, qui fait face à des défis politiques importants, serait déterminé à maintenir les forces d’occupation israéliennes dans le corridor de Philadelphie. Le Washington Post souligne que cette position est devenue un obstacle majeur à la conclusion d’un accord de cessez-le-feu et à la libération des prisonniers des forces d’occupation israéliennes, selon d’anciens et d’actuels responsables impliqués dans la médiation.
Après des mois de négociations infructueuses, le président américain Joe Biden et la vice-présidente américaine Kamala Harris ont rencontré leurs conseillers lundi pour discuter des prochaines étapes. Selon le Washington Post, ils envisagent de présenter une proposition finale « à prendre ou à laisser » à « Israël » et au Hamas, potentiellement dès cette semaine.
Le Washington Post, qui s’est entretenu avec neuf responsables actuels et anciens des pays participant aux négociations, a fait état d’une frustration croissante face à l’absence de progrès et d’un pessimisme grandissant quant aux chances de parvenir à un accord, le point le plus important restant l’insistance de M. Netanyahou à maintenir les forces israéliennes dans le corridor Philadelphie.
En réponse, deux hauts fonctionnaires américains ont averti que si « Israël » et le Hamas rejetaient l’accord « à prendre ou à laisser », cela pourrait marquer la fin des négociations menées par les États-Unis. Par ailleurs, un ancien fonctionnaire égyptien a indiqué que Le Caire accueillerait favorablement la présence de l’Union européenne au point de passage de Rafah.
La mort de six captifs israéliens, dont les corps ont été découverts par l’armée israélienne au cours du week-end à Gaza, met en évidence la nécessité absolue d’un cessez-le-feu dans l’enclave palestinienne et de la libération des captifs restants, a souligné la Maison Blanche mardi.
« Ce qui s’est passé ce week-end souligne clairement à quel point il est important d’agir le plus rapidement possible », a déclaré John Kirby, porte-parole de la Maison Blanche pour la sécurité nationale, lors d’une conférence de presse, en accusant le Hamas d’être à l’origine de ces meurtres.
Les fonctionnaires américains travaillent sur ce que certains ont décrit comme une proposition finale concernant un cessez-le-feu et un échange de prisonniers entre le Hamas et « Israël », mais M. Kirby a affirmé que Washington ne préconisait pas une approche du type « c’est à prendre ou à laisser ».
Il a indiqué que les États-Unis élaboraient une proposition visant à obtenir la libération des prisonniers restants « et à apporter une aide massive et immédiate à la population de Gaza, ainsi qu’à mettre fin aux combats », sans fournir de calendrier précis pour la présentation officielle de cette proposition.
Le président américain Joe Biden a déclaré lundi que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu n’en faisait pas assez pour parvenir à un accord.
« Nous sommes toujours en consultations constantes avec le Qatar, l’Égypte et Israël, et bien sûr, le Qatar et l’Égypte sont en contact avec le Hamas, et nous allons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour y parvenir », a indiqué M. Kirby.
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