A l’aube de ce mardi, l’armée d’occupation israélienne a commis un énième massacre en bombardant un camp de tentes des déplacés dans la région d’al-Mawasi à Khan Younes, au sud de la bande de Gaza et que l’armée d’occupation israélienne avait classée comme zone sécurisée.

Selon un bilan encore provisoire de la Défense civile, plus de 40 personnes sont tombées en martyrs et 60 autres ont été blessées dans plusieurs raids israéliens aériens perpétrés à al-Mawasi à Khan Younes.

Des bombes MK de 2000 livres ont été utilisées dans les raids sur al-Mawasi, assure la Défense civile, selon laquelle elles ont causé « trois grandes fosses jamais vues auparavant, de 9 mètres de profondeur ». « Ce qui a rendu difficiles les opérations de fouilles et de récupération des tués et blessés » d’autant qu’il n’y a pas de lumière. Une vingtaine de tentes ont pris feu.

La Défense civile a indiqué ne pas disposer d’équipements nécessaires pour mener à bien ces opérations dans le milieu sablonneux de la région, procédant aux fouilles à la main. Des cadavres ont été retrouvés à une lointaine distance de l’endroit bombardé.

« Des familles entières ont été ensevelies dans le sable », a déploré le porte-parole Mahmoud Bassal.

Des témoins sur place ont précisé que 4 missiles au moins ont frappé les tentes dans cette région déclarée humanitaire et bondée de déplacés.

En réponse aux déclarations de l’armée d’occupation israélienne selon laquelle un QG du Hamas se trouvait dans cette région, le Hamas a assuré que « les allégations de l’armée d’occupation fasciste sur la présence d’éléments de la résistance à al-Mawasi sont des mensonges éhontés destinés à justifier ses crimes horribles ».

« La résistance a nié de nombreuses fois la présence de ses éléments parmi les rassemblements civils ou leur utilisation pour des fins militaires », a insisté le Hamas.

Et de conclure : « La communauté internationale et les Nation unies devraient œuvrer pour mettre fin à cette offensive féroce et pour prendre les mesures nécessaires afin de présenter les criminels de guerre sionistes devant le Tribunal pénal international pour qu’ils rendent compte de leurs crimes horribles ».

Al Manar