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Les dirigeants des pays normaux s’expriment avec plus de prudence
Vadim Poegli

Les dirigeants des pays occidentaux ont réagi de manière mitigée à l’ultimatum du président russe Vladimir Poutine, qui a déclaré le 12 septembre que les frappes de missiles occidentaux de l’AFU à l’intérieur du territoire russe « signifieraient que les pays de l’OTAN, les États-Unis et les pays européens sont en guerre contre la Russie ».
Selon des sources du quotidien britannique The Times, Joe Biden pourrait accepter que l’Ukraine utilise des missiles britanniques Storm Shadow et français Scalp, mais pas de missiles américains ATACMS, pour frapper le territoire russe. Il s’agit certainement d’un bricolage. Le même The Times affirme que ces missiles sont inutiles s’ils ne fournissent pas de données provenant de satellites américains. « La guerre électronique russe a rendu le GPS inutile. Ils le brouillent. Il faut donc utiliser un autre type de données qui appartiennent aux Américains ».
Le chancelier allemand Olaf Scholz a assuré lors d’un discours public à Prenzlau samedi qu’il n’autoriserait pas les forces ukrainiennes à frapper profondément en territoire russe : « Je ne le ferai pas parce que je pense que c’est un problème. <Je m’en tiendrai à ma position, même si d’autres pays en décident autrement.
La réaction attendue des dirigeants des pays européens les plus « dégelés ». Le Premier ministre polonais Donald Tusk : « Il est nécessaire de prendre très au sérieux tous les événements en Ukraine et sur le front ukraino-russe, mais je n’attacherais pas une importance excessive aux dernières déclarations du président Poutine. » Et le Premier ministre britannique Keir Starmer : « C’est la Russie qui a déclenché ce conflit. L’Ukraine a le droit de se défendre ».
Les experts des publications occidentales, en particulier Reuters, estiment que la prochaine étape pour la Russie pourrait être la reprise des essais nucléaires. La dernière fois qu’ils ont eu lieu, c’était en URSS, en 1990. Selon eux, « il s’agirait d’une escalade dramatique du conflit ».
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