Étiquettes

, , , ,

Quinze mille personnes ont manifesté contre la politique israélienne du gouvernement alors que la conférence du parti s’ouvrait à Liverpool.

Une camionnette portant une affiche « Suspendez toutes les ventes d’armes à Israël » stationne devant la conférence du parti travailliste à Liverpool (Dania Akkad/MEE).

Les responsables du parti travailliste britannique ont empêché que les mots « génocide » et « apartheid », en référence à la conduite d’Israël à l’égard des Palestiniens, soient utilisés dans des brochures lors d’une manifestation organisée en marge de sa conférence annuelle à Liverpool.

Le début de la conférence a été marqué par des manifestations pro-palestiniennes : plus de 15 000 personnes ont défilé dans la ville samedi pour exprimer leur opposition à la vente d’armes par la Grande-Bretagne à Israël, qui poursuit son siège et son bombardement de Gaza.

La députée travailliste Kim Johnson s’est adressée à la foule, mais elle a été chahutée par certains manifestants qui l’ont exhortée à « quitter le parti travailliste ».

Une controverse a également éclaté au sujet d’un événement marginal prévu sur la Palestine lors de la conférence.

La Campagne de solidarité avec la Palestine (PSC) a révélé que les responsables du parti avaient refusé que les mots « génocide » et « apartheid » apparaissent dans le nom de l’événement marginal prévu lundi dans la brochure de la conférence.

L’événement, au cours duquel des membres de groupes pro-palestiniens participeront à une table ronde aux côtés du député travailliste Bell Ribeiro-Addy, sera intitulé « Justice pour la Palestine », les expressions « mettre fin au génocide » et « mettre fin à l’apartheid » ayant été supprimées.