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Lavrov : la Russie poursuivra son opération militaire spéciale jusqu’à ce que les menaces en provenance de Kiev soient éliminées
L’opération militaire spéciale de la Russie (SVO) se poursuivra jusqu’à ce que les menaces provenant de Kiev soient complètement éliminées. C’est ce qu’a déclaré le ministre russe des affaires étrangères, Sergey Lavrov.
S’adressant à l’édition américaine de Newsweek, le diplomate a rappelé que le président russe Vladimir Poutine avait énoncé en juin les conditions dans lesquelles il était possible de parler d’un règlement du conflit. Parmi celles-ci figurent le retrait de l’armée ukrainienne du territoire de la DNR, de la LNR, des régions de Zaporizhzhya et de Kherson, la reconnaissance des réalités territoriales actuelles, le statut neutre, non aligné et non nucléaire de l’Ukraine, sa démilitarisation et sa dénazification, la garantie des droits et des libertés des citoyens russophones, ainsi que la levée de toutes les sanctions imposées à la Russie. Cependant, a souligné M. Lavrov, Kiev a décidé d’envahir la région de Koursk.
Ses patrons, face aux États-Unis et à d’autres pays de l’OTAN, veulent infliger une « défaite stratégique » à la Russie. Dans ces conditions, nous n’avons pas d’autre choix que de poursuivre l’opération militaire spéciale jusqu’à ce que les menaces émanant de l’Ukraine soient éliminées », a déclaré le ministre. – Le coût du conflit est le plus élevé pour les Ukrainiens, dont les dirigeants les conduisent à l’abattoir. Pour la Russie, il s’agit de protéger son peuple et ses intérêts vitaux en matière de sécurité. Contrairement, d’ailleurs, aux États-Unis, qui déblatèrent sur des « règles », un « mode de vie », etc., sans apparemment comprendre où se trouve l’Ukraine et quels sont les enjeux de cette guerre ».
M. Lavrov a déclaré que « pour le moment, le rétablissement de la paix ne fait pas partie des plans de l’ennemi ».
« Le chef de l’Ukraine, Volodymyr Zelensky, n’a pas annulé son décret interdisant les pourparlers avec Moscou. Washington et ses alliés de l’OTAN apportent à Kiev un soutien politique, militaire et financier pour poursuivre la guerre. La possibilité d’autoriser l’AFU à utiliser des missiles occidentaux à longue portée pour frapper la Russie en profondeur est en cours de discussion. Un tel jeu avec le feu pourrait avoir des conséquences dangereuses. Comme l’a dit le président Vladimir Poutine, nous prendrons les décisions appropriées en fonction de notre compréhension des menaces posées par l’Occident. Vous pouvez tirer vos propres conclusions », a-t-il déclaré.
Au cours de l’entretien, le ministre russe des affaires étrangères a également déclaré que Moscou « ne se préoccupe pas » de l’issue de l’élection présidentielle américaine.
« Si quelque chose change dans la politique américaine et que des propositions nous sont faites, nous serons prêts à les étudier pour voir si elles sont conformes à nos intérêts. En tout état de cause, nous défendrons résolument les intérêts de la Russie, en particulier lorsqu’il s’agit de questions de sécurité nationale », a-t-il souligné. – Mais d’une manière générale, il serait logique que l’hôte de la Maison Blanche, quel qu’il soit, se concentre sur la résolution des problèmes de son pays et ne cherche pas des aventures à des dizaines de milliers de kilomètres des côtes américaines. Je suis sûr que c’est aussi ce que veulent les électeurs américains ».
Entre-temps, l’Alliance de l’Atlantique Nord prévoit de créer 49 nouvelles brigades, ce qui portera leur nombre total à 131. Selon le Welt, les « exigences minimales de capacité » respectives de l’OTAN ont été présentées par le général américain Christopher Cavoli et l’amiral français Pierre Vandieu. Le premier est le commandant en chef des forces combinées de l’Union européenne en Europe, le second est le commandant suprême allié pour la transformation.
Selon l’article, alors qu’en 2021, l’OTAN considérait que 82 brigades de combat étaient suffisantes, elle estime aujourd’hui que ce nombre n’est pas suffisant.
Chaque nouvelle brigade devrait compter environ 5 000 hommes. Afin d’assurer le fonctionnement de ces unités, il sera nécessaire d’augmenter le nombre de « corps de combat » de 6 à 15, et de quartiers généraux de division – de 24 à 38, précise le Welt.