Moon of Alabama

Il y a deux semaines, après les attaques sionistes réussies contre les dirigeants du Hezbollah, j’ai affirmé que le Hezbollah serait de retour :

Cependant, Israël ne peut pas tuer son chemin vers la paix.

Le Hezbollah est un mouvement social profondément ancré dans le peuple et la société libanaise.

Le Hezbollah possède un volet social qui prend soin et nourrit une grande partie de ses membres.

Il possède également un côté militaire très bien organisé, discipliné et qui dispose de nombreux atouts cachés prêts à être activés en cas de besoin. Suivant le credo chiite, les soldats du Hezbollah sont prêts à mourir pour leur cause.

En 1982, Israël a assassiné le chef du Hezbollah, Musawi. Son remplaçant, Hassan Nasrallah, s’est avéré être un ennemi plus redoutable qui a organisé des mouvements de résistance dans toute la région. Quiconque suivra Nasrallah sera également plus jeune, moins enclin à prendre des risques et sera un ennemi plus redoutable.

Il en va de même pour les remplaçants des victimes de niveau inférieur.

Les colons sionistes regretteront les conséquences de leurs actes.

Aujourd’hui, la salle des opérations du Hezbollah a averti les sionistes à Haïfa de vider la ville :

Ali Hashem @alihashem_tv – 9:44 UTC – Oct 12, 2024

La déclaration de la salle d’opérations du Hezbollah, avertissant les habitants de Haïfa et de plusieurs autres villes du nord jusqu’à Tibériade d’évacuer les maisons situées à proximité des installations militaires, signale une extension de la zone de déplacement pour Israël de 5 km à plus de 30 km.

Cela pourrait obliger le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu à évacuer au moins 250 000 personnes, au lieu des 100 000 initialement prévues. Bien qu’il soit difficile de prédire les nouvelles règles d’engagement, cela pourrait créer une nouvelle dynamique, où l’augmentation des attaques sur les banlieues sud de Beyrouth déclencherait davantage de tirs de roquettes du Hezbollah vers le nord d’Israël.
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Près de trois semaines après l’assassinat du chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, le parti a absorbé le choc et élevé ses opérations à un nouveau niveau. Ses dirigeants sont restés invisibles, utilisant probablement d’autres méthodes de communication qui ont permis une transition en douceur. Malgré cette perte, le Hezbollah continue de lancer des attaques et de maintenir des lignes d’approvisionnement vers le front, ce qui permet une nouvelle escalade, tout en cherchant une solution diplomatique au conflit par l’intermédiaire du président du Parlement.

et

Sina Toossi @SinaToossi – 15:37 UTC – 12 oct. 2024

🧵Le Hezbollah a intensifié ses tirs de roquettes et de missiles sur le nord d’Israël au cours de la semaine écoulée.

Aujourd’hui, il a appelé les civils à évacuer Haïfa, Tibériade et d’autres zones, affirmant que les opérations militaires israéliennes dans les zones résidentielles en font des cibles légitimes.

2/ De manière significative, le communiqué du Hezbollah indique également que « le nord de la Palestine occupée restera vide de colons jusqu’à la fin de la guerre contre Gaza et le Liban ».

Cela reflète sa position initiale de rejeter un cessez-le-feu avec Israël qui ne serait pas lié à la fin de la guerre de Gaza.
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8/ Le chef du bureau des médias du Hezbollah, Mohammad Afif, a également affirmé aujourd’hui :

A l’ennemi, je dis : « Vous n’avez vu qu’une fraction de notre histoire : Vous n’avez vu qu’une fraction de nos frappes.
« Sur le terrain, notamment sur le front sud, la résistance est en bonne forme.
« Elle gère ses champs de tir et le timing de ses volées en fonction de son évaluation du terrain et des conditions objectives.
« Ses réserves stratégiques sont intactes.
« Des milliers de combattants martyrs inspirés par Karbala sont en pleine forme et prêts à se battre férocement pour venger notre martyr sacré.
« La résistance ne s’engagera pas dans une défense statique, mais plutôt dans une défense flexible qui s’adapte aux exigences du front et aux conditions de chaque zone.
« Elle tendra des embuscades, posera des explosifs, effectuera des manœuvres de flanc et passera avec souplesse de la défense à l’attaque, infligeant de lourdes pertes, que l’ennemi a commencé à reconnaître progressivement, l’obligeant à plusieurs reprises à battre en retraite et à réévaluer le front, contrairement à ses calculs et à ses estimations.
« Nous ne sommes pas en 1982, lorsque les chars israéliens ont atteint Beyrouth, modifiant les équations politiques et déchirant le tissu social du Liban. Nous sommes plutôt dans les premiers jours de la guerre de juillet, lorsque les mêmes personnes se sont précipitées pour déclarer la défaite du Hezbollah, pour ensuite réaliser leur erreur et revenir à la raison à la fin de la guerre, avec le Hezbollah sortant victorieux.
« Notre priorité absolue est maintenant de vaincre l’ennemi et de le forcer à cesser son agression par la force.

Voilà une partie des informations récentes dont Elijah Magnier, qui connaît le Hezbollah mieux que n’importe quel autre journaliste occidental, tire la conclusion :

Je commence à penser qu’Israël hésite à envahir le Liban.

Le Hezbollah a perdu 80 % de la première ligne de commandement, la salle des opérations et le secrétaire général, mais il a réussi à reprendre le contrôle de belle manière. Aucune armée au monde ne peut résister au premier coup.

Aujourd’hui, le Hezbollah a repris le contrôle, il a reconstitué ses positions, sa logistique est en parfait état, il a empêché quatre divisions d’entrer au Liban, il a absorbé les personnes déplacées, il a découvert la source de la fuite et il menace de forcer davantage de personnes déplacées israéliennes. Chaque jour qui passe, le Hezbollah montre qu’il a retrouvé son professionnalisme pour diriger la guerre et prendre l’initiative.

Les sionistes hésitent à s’enfoncer de plus de quelques mètres dans le Liban, car leurs forces terrestres subissent de lourdes pertes. Une attaque terrestre complète serait extrêmement coûteuse.

L’entité sioniste hésite également à attaquer l’Iran. Son cabinet de sécurité n’a pas pu se mettre d’accord sur une manière appropriée de riposter à la récente attaque de l’Iran avec quelque 180 missiles balistiques. Cette attaque a causé de sérieux dommages à deux ports aériens militaires. Elle a également touché d’autres actifs stratégiques.

Hier soir, l’organisation Islamic Republic Iran Boradcasting [IRIB] a annoncé :

iranmilitaryvlog @irmilitaryvlog – 9:06 UTC – Oct 12, 2024

L’IRIB a révélé hier que les forces armées iraniennes avaient réussi à neutraliser un radar Raytheon transportable en bande X à très haute altitude et à longue portée, positionné près de la base aérienne de Nevatim appartenant au système THAAD, sans être détecté, avant de faire pleuvoir des missiles balistiques sur leur cible.

Citation : H. E. Mehr | حمید ابراهیمی مهر @Hemehr … Vidéo intégrée

Le radar transportable THAAD AN/TPY-2 dirige les défenses antimissiles à haute attitude. Pour autant que l’on sache, il n’y en a qu’un seul en Israël. Un tel système radar, s’il est acheté maintenant, coûte environ 300 millions de dollars. Celui qui se trouve dans le désert du Néguev est sous le contrôle des États-Unis.

Si, comme l’affirme l’IRIB, ce radar a effectivement été touché, la frappe a fait une énorme brèche dans les défenses antimissiles d’Israël. Cela expliquerait la réticence du cabinet de sécurité à lancer une attaque totale contre l’Iran. Toute réponse iranienne, qui serait aussi certaine que le lever du soleil de demain, frapperait Israël de plein fouet.

MOA