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Benjamin Netanyahu, Césarée, Drones du Hezbollah, Hezbollah, Iran, Liban
Un drone du Hezbollah a frappé la résidence privée du Premier ministre israélien dans la ville côtière de Césarie au cours du week-end.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a déclaré le 19 octobre que l’attaque de drone visant sa résidence à Césarée était une « grave erreur ».
La tentative du Hezbollah, mandataire de l’Iran, de nous assassiner, ma femme et moi, aujourd’hui est une grave erreur.
Cela ne me dissuadera pas, ni l’État d’Israël, de poursuivre notre juste guerre contre nos ennemis afin d’assurer notre avenir.
Je dis à l’Iran et à ses mandataires de l’axe du mal :…
– Benjamin Netanyahu – בנימין נתניהו (@netanyahu) October 19, 2024
« La tentative du Hezbollah, mandataire de l’Iran, de nous assassiner, ma femme et moi, aujourd’hui, a été une grave erreur. Cela ne me dissuadera pas, ni l’État d’Israël, de poursuivre notre guerre juste contre nos ennemis afin d’assurer notre avenir », a déclaré M. Netanyahou.
Le premier ministre s’est également engagé à atteindre tous les objectifs de la guerre, promettant de « faire rentrer en toute sécurité dans leurs foyers nos concitoyens qui vivent à notre frontière nord ».
Ces propos ont été tenus quelques heures après qu’un drone du Hezbollah a frappé la résidence privée du premier ministre dans la ville côtière de Césarée, située à au moins 60 kilomètres au nord de Tel-Aviv. Les défenses aériennes n’ont pas réussi à intercepter l’attaque.
Le média saoudien Al-Hadath a été le premier à rapporter l’attaque du drone. Le premier ministre et son épouse n’étaient pas présents au moment de l’attaque et aucun blessé n’a été signalé.
Des témoins oculaires et un certain nombre de médias, dont Axios et The Guardian, ont confirmé que la résidence de M. Netanyahu avait été touchée par le drone.
« C’est la première fois depuis le début de la guerre qu’une cible directement liée à M. Netanyahou est touchée », a rapporté Axios samedi.
Une source diplomatique a déclaré au Jerusalem Post qu’Israël prévoyait de riposter, ajoutant qu’« en fin de compte, c’est l’Iran qui est responsable ».
D’autres responsables israéliens ont pointé du doigt l’Iran. Le ministre israélien de la culture et des sports, Miki Zohar, a accusé Téhéran d’avoir « franchi une ligne rouge » et a déclaré que « la fin du régime iranien brutal est plus proche que jamais ».
La mission iranienne auprès des Nations unies a précisé que Téhéran avait déjà répondu à Israël par des frappes de missiles balistiques au début du mois et que l’opération de drone avait été menée par le Hezbollah.
La résistance libanaise n’a pas encore revendiqué la responsabilité du ciblage du domicile du premier ministre à Césarée. L’attaque de drone a coïncidé avec d’importants tirs de roquettes du Hezbollah sur Haïfa et ses environs.
Le 18 octobre, la salle des opérations du Hezbollah a évoqué « une nouvelle phase d’escalade dans la confrontation avec l’ennemi israélien, qui se manifestera dans les événements des prochains jours ».
Cette escalade intervient alors qu’Israël a renouvelé ses attaques brutales et successives sur la banlieue sud de Beyrouth, tout en poursuivant son assaut massif et aveugle sur l’ensemble du Liban, qui a fait plus de 2 000 morts et plus d’un million de déplacés depuis le mois dernier.
Ces attaques surviennent également alors que le Hezbollah continue d’infliger des pertes aux forces israéliennes qui mènent actuellement des opérations terrestres dans le sud du Liban.
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