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Les forces d’occupation israéliennes ont lancé une attaque aérienne contre un bureau d’Al Mayadeen dans la localité de Jnah, dans la capitale libanaise de Beyrouth.

Mercredi soir, les forces d’occupation israéliennes ont lancé une frappe aérienne visant un bureau d’Al Mayadeen à Beyrouth. La chaîne avait évacué les locaux au début de l’agression contre le Liban.
En réponse, Al Mayadeen a tenu l’occupant israélien pour responsable de l’attaque contre un média bien connu. La chaîne a souligné son engagement à rapporter la vérité dans les conflits en cours.
Des images révèlent qu’il y a quelques instants, « Israël » a lancé une attaque aérienne sur la banlieue sud de Beyrouth, frappant le deuxième étage d’un immeuble résidentiel entre Ouzai et Jnah.
Selon le correspondant d’#AlMayadeenà Beyrouth, la frappe israélienne a visé un appartement vide dans… pic.twitter.com/dA2vtP6ose
– Al Mayadeen English (@MayadeenEnglish) 23 octobre 2024
À la suite de l’attaque, le chef du Hamas, Mahmoud al-Mardawi, a condamné l’assaut contre les bureaux d’Al Mayadeen, soulignant le travail de pionnier de la chaîne dans la découverte des faits.
Dans une interview accordée à Al Mayadeen, M. al-Mardawi a déclaré que la chaîne démonte les récits de ceux qui sont alignés sur l’occupation, affirmant son rôle d’organe de presse combattant un adversaire déterminé à obscurcir les réalités et à diffuser des récits trompeurs.
Selon le ministère libanais de la santé, l’attaque israélienne a fait un mort et cinq blessés, dont un enfant.
Attaques israéliennes contre Al Mayadeen
Le 11 août, le gouvernement d’occupation israélien a approuvé une proposition du ministre des communications, Shlomo Karhi, visant à renouveler l’interdiction du réseau médiatique Al Mayadeen. La décision comprend la confiscation de son équipement et le blocage de ses sites web.
Les médias israéliens ont rapporté que le ministre des communications avait pris une nouvelle décision gouvernementale après avoir obtenu un « avis professionnel » des agences de sécurité et reçu l’approbation du Premier ministre Benjamin Netanyahu.
En novembre 2023, le cabinet de sécurité israélien a approuvé la suspension du réseau médiatique Al Mayadeen en Palestine occupée. L’interdiction fait suite à une déclaration commune du ministre de la sécurité de l’occupation, Yoav Galant, et du ministre des communications, Shlomo Karai, qui citent le réseau comme une menace pour la « sécurité d’Israël » comme raison de l’interdiction.
Les décisions israéliennes à l’encontre de la chaîne Al Mayadeen interviennent alors qu’elle continue de couvrir l’opération Al-Aqsa Flood epic depuis le 7 octobre jusqu’à aujourd’hui, dans la bande de Gaza, en Cisjordanie et à Al Qods occupée.
En décembre, les médias israéliens ont rapporté que les ministres du gouvernement de Benjamin Netanyahu avaient accepté de prolonger de 30 jours les restrictions imposées à Al Mayadeen Media Network.
Restrictions israéliennes imposées aux journalistes d’Al Mayadeen
Comme d’autres journalistes qui disent la vérité sur l’agression israélienne contre Gaza, l’occupation s’est donné pour mission de cibler les journalistes dans le cadre de sa campagne agressive.
En novembre 2023, la correspondanted’Al Mayadeen à Al Qods occupée, Hanaa Mahameed, a été gravement menacée par des journalistes et des colons israéliens. Ils l’ont suivie jusqu’à sa voiture, l’ont directement menacée et l’ont physiquement empêchée de monter dans son véhicule. Cet incident s’inscrit dans le cadre d’une vaste campagne organisée et d’une politique israélienne systématique d’intimidation visant à faire taire toute voix palestinienne.
Dans les détails de l’attaque, Haim Etgar, un journaliste de la chaîne israélienne Channel 12, a pris Hanaa pour cible. Avec d’autres colons, Etgar a tenté de l’attirer sous le prétexte de lui remettre une enveloppe postale, après quoi ils lui ont tendu une embuscade.
En Cisjordanie, le directeur du bureau d’Al Mayadeen en Palestine occupée, Nasser al-Laham, a confirmé que les forces d’occupation israéliennes avaient agressé sa femme et ses enfants après avoir pris d’assaut sa maison à Beit Lahm, dans le sud de la Cisjordanie occupée, le 31 octobre.
À l’époque, les forces d’occupation avaient arrêté les deux fils d’al-Laham, Bassel et Bassil, avant de relâcher Bassil et d’insister pour confisquer le téléphone de Bassel.
Toujours en novembre de l’année dernière, « Israël » a délibérément pris pour cible les journalistes d’Al Mayadeen, les martyrs Farah Omar et Rabih Me’mari, lors d’une frappe aérienne alors qu’ils couvraient l’agression israélienne sur le Sud-Liban.
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