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L’ambassadeur d’Israël auprès des Nations unies a vivement critiqué la lettre signée par 52 États à l’initiative d’Ankara, qui appelle à la suspension des transferts d’armes à destination d’« Israël ».

L’ambassadeur d’Israël aux Nations unies, Danny Danon, a accusé la Turquie d’agir avec « malveillance » à la suite de la présentation par Ankara d’une lettre, approuvée par 52 pays, appelant à la suspension des livraisons d’armes à « Israël » en raison de la guerre en cours à Gaza.
M. Danon a déclaré : « Que peut-on attendre d’autre d’un pays dont les actions sont motivées par la malveillance, dans le but de créer des conflits avec le soutien des pays de “l’axe du mal” », en référence aux pays arabes qui ont cosigné la lettre.
Il a ajouté que « cette lettre est une nouvelle preuve que l’ONU est dirigée par des pays sinistres et non par des pays libéraux qui soutiennent les valeurs de la justice et de la moralité ».
Plus de 50 pays font pression sur l’ONU pour qu’elle impose un embargo sur les armes à destination d’Israël
Plus de 50 pays ont signé une déclaration exhortant les Nations unies à imposer un embargo sur les armes à « Israël », alors que le génocide se poursuit à Gaza.
Le ministère turc des affaires étrangères a déclaré dimanche qu’il avait envoyé aux Nations unies une lettre signée par 52 pays, ainsi que par la Ligue arabe et l’Organisation de la coopération islamique, demandant l’arrêt des transferts d’armes vers « Israël ».
Le ministre turc des affaires étrangères, Hakan Fidan, a confirmé cette action et a accusé les nations qui envoient des armes à « Israël » de génocide.
Fidan a déclaré lors d’une conférence de presse à Djibouti, où il participait à la réunion de collaboration entre la Turquie et l’Afrique, qu’une lettre commune avait été envoyée à l’ONU le 1er novembre, appelant toutes les nations à cesser d’armer « Israël », citant qu’il faut « répéter à chaque occasion que vendre des armes à Israël signifie participer à son génocide ».
La lettre de la Turquie, dont l’AFP a eu connaissance lundi, qualifie le nombre « stupéfiant » de victimes civiles d’« inadmissible et intolérable ».
« Nous lançons donc un appel collectif pour que des mesures immédiates soient prises afin de mettre fin à la fourniture ou au transfert d’armes, de munitions et d’équipements connexes à Israël, la puissance occupante, dans tous les cas où il existe des motifs raisonnables de soupçonner qu’ils pourraient être utilisés dans le territoire palestinien occupé », peut-on lire dans la lettre.
Elle ajoute que le Conseil de sécurité des Nations unies doit prendre des mesures pour garantir le respect de ses résolutions « qui sont violées de manière flagrante ».
Ahmet Yildiz, ambassadeur permanent de la Turquie auprès des Nations unies, a déclaré que les actions « d’Israël » avaient poussé la région au bord de la guerre.
Le mois dernier, le président turc Recep Tayyip Erdogan a exhorté l’ONU à imposer un embargo sur les armes à « Israël », affirmant qu’il s’agirait d’une « solution efficace » pour mettre fin à la guerre contre Gaza.
M. Erdogan a déclaré que la mise en place d’un embargo complet sur les armes à destination d’« Israël » était nécessaire pour renforcer la pression en faveur de la fin de la guerre à Gaza, affirmant que l’occupation israélienne tentait de propager les « flammes du conflit » qu’elle avait déclenchées dans la région.
Il a également averti que l’occupation « paierait inévitablement le prix de ce génocide en cours à Gaza, tôt ou tard », notant que ceux qui meurent à Gaza, dans certaines parties de la Palestine et au Liban ne sont pas seulement des femmes, des enfants et des civils innocents, mais représentent également la mort de « l’humanité et de l’ordre international ».
L’IOF utilise des armes internationalement interdites dans le cadre d’un génocide : Bureau des médias
Dans le cadre de ses crimes contre l’humanité, l’occupation israélienne a bombardé et détruit 254 logements dans la bande de Gaza en 48 heures, a rapporté le Bureau des médias du gouvernement de Gaza le 2 novembre.
Selon le Bureau, les forces d’occupation israéliennes ont utilisé des armes internationalement interdites dans leurs attaques, les larguant et les tirant sans discrimination à partir d’avions de guerre et de chars d’assaut. Elles ont également placé des barils explosifs entre des maisons civiles et les ont fait exploser à distance, au mépris de toute considération juridique ou humanitaire.
Ils ont également déployé des missiles dotés d’une immense puissance destructrice contre des maisons civiles, « dont la plupart étaient recouvertes d’amiante et de feuilles de zinc », les laissant dans un état de ruine incompréhensible, selon le bureau des médias.
Les bombardements brutaux de 48 heures ont provoqué de multiples massacres autour du nouveau camp et de ses environs à al-Nuseirat, dans le centre de la bande de Gaza, avec des rapports faisant état de plus de 40 martyrs et de nombreux blessés, y compris parmi les enfants et les femmes. En outre, « Israël » continue d’empêcher les ambulances de secourir les martyrs et les blessés.
Le Bureau des médias du gouvernement a condamné les forces d’occupation pour avoir commis ces crimes contre l’humanité, décrivant le ciblage délibéré des civils, y compris des enfants et des femmes, comme des actes de génocide. Il a appelé la communauté internationale à condamner ces « horribles massacres contre des quartiers résidentiels et des civils ».
Ils ont déclaré l’entité d’occupation, ainsi que l’administration américaine, le Royaume-Uni, l’Allemagne, la France et d’autres nations complices du génocide, les tenant pour responsables de la perpétuation de la guerre et de la perpétration d’actes de génocide.
Elle a appelé la communauté internationale et toutes les organisations des Nations unies et internationales à faire pression sur « Israël » par tous les moyens nécessaires pour mettre fin aux crimes contre l’humanité commis contre le peuple palestinien.
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