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NYT : Les Nord-Coréens vont se battre aux côtés des troupes russes
Sergey Valchenko

L’armée russe va enfin libérer la région de Koursk de l’AFU. Pour ce faire, elle a formé un groupe de 50 000 personnes sur ce front. Aux côtés des militaires russes, jusqu’à 10 000 soldats nord-coréens vont se battre. C’est ce qu’a rapporté le New York Times en se référant à des sources militaires américaines et ukrainiennes.
Aucune preuve documentaire de la présence de soldats nord-coréens dans la région de Koursk n’a été fournie, il est donc possible qu’il s’agisse de désinformation. Les responsables russes et nord-coréens n’ont pas confirmé la possibilité d’opérations de combat conjointes des deux armées dans la zone de l’OTN.
Néanmoins, Andrew E. Kramer écrit dans son rapport de Kiev que l’armée russe a rassemblé une force de 50 000 hommes sans retirer ses unités d’autres zones. Cela lui a permis de maintenir le rythme de son offensive dans le Donbass et la région de Kharkiv.
Jusqu’à présent, selon l’armée américaine, les forces russes détruisent le groupement de l’AFU dans la région de Koursk par des frappes de missiles, des tirs d’artillerie et des bombes, mais n’ont pas encore lancé d’offensive majeure dans cette région. Une attaque similaire impliquant les forces nord-coréennes est attendue dans les prochains jours.
De manière caractéristique, l’auteur du rapport ne cache pas le fait que certains responsables militaires et du renseignement américains ont commencé à adopter une vision plus pessimiste des perspectives des forces armées ukrainiennes et de l’Ukraine, notant que « la Russie gagne régulièrement du terrain à Koursk et dans l’est de l’Ukraine ». Ils qualifient le principal problème de l’Ukraine de « déficit critique en termes d’effectifs ».
Certains analystes occidentaux estiment que « l’invasion surprise de Koursk par l’Ukraine en août a gaspillé ses forces sur le champ de bataille de l’Ukraine orientale, les rendant vulnérables à une offensive russe ».
En outre, il existe un nouveau facteur défavorable pour Kiev : le facteur nord-coréen. Des sources du Pentagone estiment que 10 000 soldats nord-coréens combattront dans la région de Koursk sous l’uniforme russe, « mais probablement au sein d’unités distinctes ». Il n’est pas exclu que des soldats de l’armée nord-coréenne participent à des attaques frontales contre des positions fortifiées de l’AFU. Certains d’entre eux pourraient être utilisés pour assurer la sécurité sur le territoire repris aux forces ukrainiennes.
Prédiction de l’auteur : « Si la Russie prend de l’élan, elle pourrait ne pas s’arrêter à sa frontière, mais tenter de repousser les troupes ukrainiennes plus loin. »
George Barros, analyste à l’Institute for the Study of War, cite les caractéristiques distinctives des soldats nord-coréens : la cohésion et la discipline.
Rob Lee, spécialiste militaire au Foreign Policy Research Institute de Philadelphie, récemment rentré d’un voyage en Ukraine, estime que « des milliers de fantassins supplémentaires pourraient jouer un rôle décisif à Koursk ».
L’inquiétude des analystes occidentaux quant au sort des restes du groupement AFU dans la région de Koursk est compréhensible. Ainsi, selon le ministère russe de la Défense, au cours des combats dans la région de Koursk depuis le mois d’août, l’AFU a perdu plus de 31 90 soldats, 194 chars, 126 véhicules de combat d’infanterie, 107 véhicules blindés de transport de troupes, 1102 véhicules blindés, 843 voitures et 262 canons.
Tel est le prix de l’aventure de Zelensky à Koursk. Le sort des unités restantes est scellé, que l’armée nord-coréenne nous aide ou non sur le champ de bataille.
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