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destroyers américains, Forces armées yéménites, mer Rouge, porte-avions USS Abraham Lincoln, Yémen
Le porte-parole du Pentagone, Patrick Ryder, a déclaré lors d’un point de presse que le 11 novembre, les forces du Commandement central américain ont réussi à repousser les attaques du Yémen lors d’une traversée du détroit de Bab-el-Mandeb.
Au cours de cette traversée, les destroyers à missiles guidés de classe Arleigh Burke USS Stockdale et USS Spruance ont été attaqués par au moins huit systèmes aériens sans équipage à attaque unilatérale, cinq missiles balistiques anti-navires et trois missiles de croisière anti-navires, a-t-il déclaré, selon l’agence TASS.
Dans une déclaration officielle, le porte-parole, le général de brigade Yahya Sare’e, a confirmé que la première opération avait visé le porte-avions USS Abraham Lincoln (CVN 72) en mer d’Arabie en utilisant une combinaison de missiles de croisière et de drones.
L’attaque aurait été menée alors que les forces américaines se préparaient à des opérations hostiles contre le territoire yéménite. Selon le communiqué, les forces yéménites ont réussi à déjouer la tentative américaine d’attaque aérienne contre le Yémen. La seconde opération, menée en mer Rouge, a visé deux destroyers américains par des frappes de missiles et de drones. Les forces armées yéménites tiennent les États-Unis et la Grande-Bretagne pour responsables de la transformation de la mer Rouge en une zone militarisée, ce qui a des répercussions sur la navigation internationale dans la région.
Les forces armées yéménites ont présenté ces opérations comme une réponse aux efforts perçus des États-Unis et du Royaume-Uni pour défendre Israël, suggérant que ces actions s’inscrivent dans le cadre de tensions régionales plus larges. L’armée a prévenu qu’elle continuerait à mener de telles opérations jusqu’à ce que le blocus de Gaza soit levé, que l’agression contre Gaza cesse et que les attaques contre le Liban prennent fin. Le communiqué se termine par une déclaration selon laquelle les forces yéménites poursuivraient leurs opérations si ces demandes n’étaient pas satisfaites, ce qui souligne le risque d’escalade des tensions sur de multiples fronts dans la région.