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Visiblement Macron, Hollande, Sarkozy, Barnier, Valls, Pécresse et toute la bande – dont Eric Verhaeghe vous a commenté les photos – tenaient trop au champagne et aux petits fours. Ils sont restés au stade de France alors que, dès les premières minutes du match, des hooligans israéliens avaient lynché des supporters français. Comme dirait Nicolas Sarkozy: « Quelle indignité! ». En tout cas, l’épisode ne révèle pas seulement des dirigeants français à bout de souffle. Il fait écho aux incidents d’Amsterdam. Les faits sont si gros que la machine à propagande n’a pas réussi à se mettre en branle. Mais on a observé hier soir un début d’évocation d’une manifestation d’antisémitisme français.
FLOP MONSTRUEUX LE STADE EST VIDE
Les français ont massivement BOYCOTTÉ le match France-Israël
N’oubliez jamais : les dirigeants ne sont pas le peuple. Nous ne sommes pas solidaire de leur COMPLICITÉ
— Ilan Gabet (@Ilangabet) November 14, 2024
Premier élément très important: le match a été massivement boycotté par le public français. C’est bien entendu un signe puissant de la déconnexion de la classe politique. C’est important aussi car le stade quasi-vide a permis de voir ce qui se passait dans les tribunes!
Une (ou deux?) attaque(s) très brutale(s) des hooligans israéliens contre des spectateurs français
Affrontement au stade de France dès les 10 premières minutes du match entre la France et Israël, du côté des tribunes d’israël, les supporters de l’équipe de France donnent de la voix dès que les supporters Israéliens chantent pour qu’on ne puisse les entendre. @UEFA @fff
… pic.twitter.com/VyHBmVAZh0— Instinct Foot (@instinctfoot) November 14, 2024
Les deux vidéos données par le post X ci-dessus sont très intéressantes: elles permettent de voir (1) comment les hooligans israéliens se sont précipités pour frapper des supporters français. (2) Comment les spectateurs comprennent rapidement ce qui se passe et s’indignent, ne laissant aucun doute sur qui frappe qui.
Ecoutez soigneusement les voix qui accompagnent la première vidéo, avec ce cri du cœur d’un spectateur: mais alors, à Amsterdam, ils [les Israéliens] l’ont cherché?
J’ai trouvé ce post X qui dit qu’il y a eu deux agressions de la part des Israéliens:
For the second time Israeli supporters are lynching a French supporter at the Stade de France. pic.twitter.com/juOnHdDCVv
— MenchOsint (@MenchOsint) November 14, 2024
La police et les médias protègent les hooligans
Les deux vidéos suivantes sont édifiantes! Elles montrent d’une part que la police est intervenue mais pour protéger les Israéliens! Et d’autre part, l’interview, après coup, d’un des hooligans, qui portait un T-shirt avec le symbole de l’armée israélienne, qui se vante même de lynchage en disant qu’il y a eu un petit incident mais que lui et ses camarades ont rétabli l’ordre:
DIRECT : la police française s’en est pris injustement aux supporters FRANÇAIS alors qu’ils étaient agressés par des supporters israéliens au stade de France !
Les supporters israéliens continuent d’hurler « Israël vivra, Israël vaincra » : inacceptable ! #FRAISR pic.twitter.com/FVFI3qaX9y
— Ilies Djaouti (@IliesDjt) November 14, 2024
French TV interviewed after the match an Israel supporter (wearing an IDF t-shirt) who participated in the lynching, who commented that « the security [in the stadium] was magnificent. I’ll even say even too much… We had a small problem in the block K, directly it was settled,… pic.twitter.com/rphJmhkrKS
— Arnaud Bertrand (@RnaudBertrand) November 15, 2024
Les autres médias établis peuvent être plus sur la réserve que BFM mais l’information a consisté à parler d’affrontements entre supporters français et israéliens!
Dans la fabrique des fake news
Lorsque la nouvelle de l’incident a commencé à circuler, on a pu lire ce post X, d’un éditorialiste américain:
Anti jewish violence at football match in France,
second antisemitic attack in Europe in two weeks around a football match
As was feared, the Israeli football supporters attending the France-Israel football game in Paris have come under an antisemitic attack.
this is the… pic.twitter.com/CuCVTIePvq
— Brian BJ (@iamBrianBJ) November 14, 2024
Violence antijuive lors d’un match de football en France,
deuxième attaque antisémite en Europe en deux semaines autour d’un match de football
Comme on le craignait, les supporters israéliens qui assistaient au match de football France-Israël à Paris ont été victimes d’une attaque antisémite.
C’est la deuxième fois en deux semaines en Europe après le pogrom de la semaine dernière à Amsterdam, aux Pays-Bas, où des voyous anti-israéliens/anti-juifs ont chassé des supporters israéliens du Maccabi de Tel-Aviv.
La France avait déployé des milliers de policiers, mais il semble qu’elle ait échoué une fois de plus, tout comme la police néerlandaise l’avait fait la semaine dernière.
C’est fascinant: on est dans l’élaboration de l’infox, en direct. On comprend comment cela s’est passé pour Amsterdam.
J’avais même repéré, hier soir, un post venant du compte brritannique du Likoud, qui répandait les infox. Mais visiblement, dans le stade vide, les choses sont trop évidentes. Le post a été retiré comme le montre cette capture d’écran:

La propagande israélienne n’a pas pris, comme à Amsterdam mais Macron est resté!
L’épisode (avec une ou deux agressions selon les témoins) dont nous parlons s’est déroulé au début du match. Au bout de dix minutes nous indique le Figaro (qui parle d’échauffourées!).
Eh bien le Président de la République, le Premier ministre en exercice, les deux anciens présidents de la République encore vivant, un ancien Premier ministre, le Ministre de l’Intérieur en exercice sont restés à regardés le match!
Emmanuel Macron est resté alors qu’il y a quelques jours, des gendarmes français ont été maltraités par la police israélienne sur un territoire sous souveraineté française! Et après le mensonge d’Amsterdam!
Puisque le match avait été maintenu et que le Président et le Premier ministre avaient voulu s’y rendre, ils avaient le devoir de quitter le stade dans les secondes qui suivaient l’incident. L’ambassadeur d’Israël aurait dû être convoqué en fin de soirée au Quai d’Orsay pour entendre qu’il devait avoir quitté le territoire français dans les douze heures.
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