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Reuters rapporte que des militants sont entrés dans la capitale syrienne, Damas, alors que le Premier ministre annonce qu’il est prêt pour un processus de transition.

Le Premier ministre syrien Mohammad Ghazi al-Jalali a déclaré qu’il était prêt à coopérer avec tout dirigeant choisi par le peuple syrien et a affirmé qu’il était prêt à entreprendre un processus de transfert, tôt ce dimanche.

Cette déclaration fait suite à l’entrée de militants dans la capitale syrienne, Damas, et à des informations selon lesquelles le président Bachar al-Assad aurait quitté la capitale pour un lieu inconnu à une heure antérieure.

Samedi, l’armée arabe syrienne s’est retirée de la ville de Homs, dont les militants s’étaient emparés, ainsi que d’autres villes de l’ouest de la Syrie. Dans l’ensemble, aucun affrontement n’a été enregistré avant et pendant le retrait des forces de l’armée arabe syrienne et la prise de contrôle des villes syriennes par les militants.

Reuters a rapporté, en citant deux hauts responsables militaires syriens, que M. al-Assad avait quitté Damas pour se rendre dans un lieu inconnu, rapportant par la suite que des militants étaient entrés dans la ville.
Entre-temps, M. al-Jalali a déclaré qu’il était prêt à coopérer avec tout dirigeant choisi par le peuple syrien, soulignant qu’il ne quitterait pas son domicile tant qu’une « transition pacifique » n’aurait pas été réalisée, où il aurait garanti la sécurité des institutions publiques syriennes et la poursuite de leur travail.

Il a exhorté toutes les parties à penser « rationnellement », ajoutant qu’il tendait la main à tout le monde, y compris aux membres de l’opposition, pour coopérer.

Il convient de noter que l’assaut contre les villes syriennes, mené par Hayat Tahrir al-Sham (HTS) et les militants soutenus par la Turquie, a commencé le 27 novembre, ciblant la ville d’Alep dans le nord. Plus tard, les militants se sont emparés de la ville de Hama, puis de Homs, avant de se diriger vers Damas.

Le chef du HTS, une organisation terroriste inscrite sur la liste des Nations unies, Abu Mohammad al-Jolani, a publié une déclaration indiquant aux militants de Damas qu’« il est strictement interdit de s’approcher des institutions publiques, qui resteront sous la supervision de l’ancien premier ministre jusqu’à ce qu’elles soient officiellement remises ».