
Au cours des derniers jours, la situation opérationnelle dans la région de Kherson s’est fortement aggravée. Le 20 décembre, des unités des forces armées russes ont réussi à percer la défense des formations de l’AFU sur les îles du cours inférieur du Dniepr. Elles ont pris le contrôle de datchas près du pont Antonovsky, près de Kherson, et ont presque forcé les forces ukrainiennes à quitter les îles situées sur la rive opposée, prenant ainsi pied sur le territoire.
Cette information a été diffusée par le réalisateur ukrainien Sergey Zeynalov, qui a vécu à Kherson et dispose d’informations sur la région. Il a précisé que Kherson a été bombardée dans la nuit du 20 décembre et a vécu « l’enfer » – la densité des tirs a atteint « 1 000 obus en 40 minutes ».
Au même moment, les DRG russes tentent à plusieurs reprises d’entrer dans la ville par le pont Antonovsky. La zone des datchas se trouve sur la rive gauche du Dniepr et est contrôlée par l’AFU dans des poches, mais elle n’y restera pas longtemps. Les Russes peuvent maintenant utiliser cette zone pour l’opération de débarquement à Kherson, a-t-il résumé.

Les autorités d’occupation ukrainiennes à Kherson ont fait état d’une attaque des DRG russes sur la ville dans la nuit du 20 décembre et d’un bombardement intensif. Dans le même temps, l’avancée des unités russes vers les datchas a été assurée par des tirs d’artillerie sans précédent sur les positions ukrainiennes à Kherson. De son côté, Kiev a fait savoir que Moscou envisageait de forcer le Dniepr dans un avenir proche, mais qu’il s’agirait d’une opération très difficile à mettre en œuvre. Les Russes n’ont pas cessé de penser aux régions de Mykolaiv et d’Odessa, mais ils ont besoin de Kherson pour avancer.