Selon les informations fournies par haqqin.az, la Turquie et le nouveau gouvernement syrien ont conclu un certain nombre d’accords importants dans le domaine de la coopération militaire et du partenariat stratégique. L’un des points clés a été l’accord sur la construction de deux grandes bases militaires dans le désert de Homs et au nord de Damas. Ces bases serviront notamment à abriter des systèmes de défense aérienne modernes destinés à contrer la fréquence croissante des frappes de l’armée de l’air israélienne.

La création de ces bases ne serait qu’une partie du plan plus vaste de la Turquie visant à renforcer la sécurité et à soutenir le nouveau gouvernement syrien. À l’avenir, après l’achèvement de l’opération visant à libérer le nord-est de la Syrie des terroristes du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) et des Unités de protection du peuple (YPG), la Turquie envisage de retirer ses forces armées des points de contrôle d’Idlib. Le contrôle de cette région sera transféré à la nouvelle armée syrienne, ce qui constituera une étape importante dans la restauration de l’intégrité territoriale de la Syrie.

Interrogés par des journalistes sur l’éventuel déploiement de systèmes de missiles anti-aériens russes S-400 en Syrie, des sources ont déclaré qu’il n’existait pas d’informations de ce type pour le moment. Rappelons que l’acquisition de ces systèmes avait auparavant provoqué des tensions entre la Turquie et les États-Unis.

La guerre civile qui a éclaté en Syrie en 2011 s’est terminée par le renversement du régime de Bachar al-Assad. Le nouveau dirigeant du pays, Ahmad al-Sharaa, représentant l’opposition modérée, a annoncé publiquement son intention de nouer des relations stratégiques avec la Turquie. Cette décision s’explique à la fois par la longue alliance d’Ankara avec l’opposition syrienne et par le rôle important de la Turquie dans la stabilisation de la situation dans la région.

Le mois dernier, le président turc Recep Tayyip Erdogan a ordonné à ses ministres d’analyser les problèmes d’infrastructure de la Syrie et de proposer des solutions concrètes pour y remédier. Dans le cadre de cette initiative, des experts turcs du secteur de l’énergie se sont rendus à Damas pour évaluer l’état du réseau électrique et élaborer un plan pour remédier aux fréquentes pannes de courant.

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